Il faut premièrement dire que, le séminaire est un lieu de rencontre des personnes venant de divers milieux. Chacun vient avec ses différences, sa manière de préparer, ainsi que ses plats préférés. Mais, il sera vilain de voir au séminaire, chacun au foyer en train de préparer la nourriture de son choix. À cet effet, l’obligation exige que chaque séminariste ait un estomac missionnaire pour sa vie apostolique de demain. Alors, il revient à nous d’apprendre à faire la cuisine, et à manger tout ce qui est du menu de notre maison de formation.
Dans notre séminaire, Maison Lavigerie, il est de coutume que tous les dimanches soirs et les grands jours des fêtes dans la maison, les séminaristes fassent la cuisine selon le choix du menu proposé par l’équipe d’accueil ou celle de fête. Cette proposition peut porter soit sur le repas burkinabé, soit sur le repas malien, ou soit sur celui du Togo et de la Côte d’Ivoire et j’en passe. À ces occasions, nous préparons la soupe, la salade, poisson braisé, la brochette etc. Tout est organisé et préparer par nous les étudiants séminaristes.
À l’heure de la cuisine, certains s’occupent de la sauce, d’autres du spaghetti et d’autres encore se donnent à la vaisselle. Les tâches sont bien réparties, ce qui nous permet de finir à temps pour se préparer aux vêpres du soir.
Il y a bien évidemment, la plupart d’entre nous, qui n’ont pas assez d’expérience dans la cuisine. En effet, au moment de la cuisine, ceux-ci profitent apprendre comment préparer un tel ou tel autre repas, auprès des autres qui en connaissent un peu mieux. Et pour d’autres, c’est voir comment l’autre milieu fait la cuisine. Les heures de la cuisine sont aussi un grand temps de détente, de causerie et de discussion entre nous. Chacun est à présent, suspendu à manger ce qui est préparé par les autres. Il n’y a plus de plats préférés selon le goût de quelqu’un, tout est commun à nous tous.
En somme, la cuisine est pour nous un domaine où nous exerçons notre créativité. Elle nous est très importante à cause de la formatrice qu’elle est pour nous. Elle nous permet d’avoir une notion sur certains repas de chaque pays. À force de participer toujours à la cuisine, nous devenons de plus en plus des cuisiniers de notre propre spécialité lavigerienne.
Benjamin EGAH
