La Maison Lavigerie est un “champ’’ interculturel, c'est-à-dire un cadre où les culturelles s’entremêlent. Elle est constituée de membres venus d’horizons divers et bien évidemment de cultures diverses. Ce qui peut susciter en notre esprit l’énigme de la possibilité et du comment du vivre ensemble dans les différences, et plus précisément dans les différences culturelles. Nous irons donner une esquisse en guise de réponse à cette question énigmatique qui nous hante l’esprit.
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| Maxime, Jean-Florent et Zidoine pendant le picnic |
Comment l’inter-culturalité est vécue à la Maison Lavigerie? Elle est vécue dans la miséricorde. Celle-ci, pour notre vie d’ensemble harmonieuse, nous est un pilier considérable. Pilier, pour signifier la force, le moyen qui permet, qui fait possible et bonne ma relation avec l’autre, différent de moi. Comme pilier, la miséricorde se traduit dans l’apprentissage à être miséricordieux comme Dieu le Père est miséricordieux (Lc6, 36), par la vie dans la fraternité, l’amour de l’autre dans ses différences, la considération de sa culture, son acceptation dans ses qualités et ses faiblesses, dans la compréhension, la tolérance, l’évitement de le condamner, dans le pardon et l’amour mutuel.
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| Communauté Togolais dans la Maison Lavigerie |
Comment la diversité culturelle est vue et vécue à la Maison Lavigerie? L’inter-culturalité est vécue et considérée comme source de richesse variées ; les différences étant une source enrichissante. Notre thème de l’année exprime cela en ces termes : « Riches de nos diversités, bâtissons ensemble une communauté fraternelle épanouie ». L’un pour l’autre, de sa culture autre est une richesse, a une importance de telle sorte qu’il est unique et irremplaçable. Sachant que l’union fait la force, et que des fourmis unies peuvent déplacer un éléphant, l’un étant insuffisant à lui seul a besoin de l’autre pour sa propre réalisation dans la vie communautaire, d’où la complémentarité dans les différences culturelles. Thomas Merton le dit par ces mots : « tout homme est un peu de moi-même… ce que je fais est aussi pour eux, avec eux et par eux. Ce qu’ils font est en moi, par moi et pour moi. Mais chacun de nous demeure responsable du rôle qu’il joue dans la vie de l’ensemble … nul n’est une île, en soi suffisante ». Nous allons mutuellement chacun à l’“école’’ de l’autre pour apprendre et bénéficier de la culture autre que la nôtre.
KABORE Maxime
