Lecture du livre des gestes
des séminaristes.
Ce jour-là, il était
arrivé en silence au réfectoire. Lui, le puissant, lui qui fait que les
formateurs et les étudiants deviennent semblables en termes de sortie. Oui, le
terrible coronavirus avait marché sur la pointe des pieds pour entrer dans
notre salle la plus admirée et la plus aimée, le réfectoire. Personne ne
l’avait vu et aperçu. Heureusement pour les formateurs, ils étaient en
conclave. Le premier étudiant à le voir était le doyen général car il était
sorti pour chercher de l’eau à boire. À sa vue, il jeta rapidement son verre et
sorti du réfectoire à une vitesse croisière malgré que toutes les portes
étaient fermées à cause d’un grand vent. Quelle précision et quelle
rapidité !!!Une fois hors du réfectoire, le doyen général criait :
co !ro !co !ro !na !vi !rus !
co !co !vi !co !vid !co !vid 19 ! Hélas,
personne ne l’entendait ! Les autres étudiants ne se rendirent pas compte
de ce qui se passait. Ils continuèrent à déguster paisiblement leur poulet. Le
boss de l’univers, c’est-à-dire le coronavirus était maintenant bel et bien
dans le réfectoire. Le plus âgé et le plus peureux des étudiants cria à sa vue.
Corona ! corona ! corona ! Et bonjour la fuite et la débandade.
Les portes étaient très bien fermées mais tout le monde se retrouva en un clin
d’œil dehors. Les uns et les autres ne savaient même pas de quoi il
s’agissait ; ils couraient par formalité. Quelle coïncidence, un des
formateurs s’était retiré du conclave pour décrocher un appel urgent. Quel ne
fut pas son étonnement de voir ses étudiants toujours en course. Il jeta
aussitôt son téléphone et cria : courons ! courons !
courons ! Ce fut le tour des autres formateurs d’imiter les étudiants dans
la course sans pouvoir les rattraper. Ils ont ensemble parcouru 15 km sans se
rendre compte. C’est à ce moment qu’un des formateurs qui avait su de quoi il
s’agissait pendant la course dit : arrêtons-nous, il ne peut plus jamais
nous rattraper. Mais il persuada difficilement le groupe car d’autres
continuèrent la course. Nous célébrons les séminaristes !!!
Il y a fort longtemps que
notre monde traverse une situation dérisoire qui ruine notre humanité. C’est
une souffrance pour toute l’humanité de faire face à cette pandémie nommée
corona virus ou covid-19 qui fait plusieurs victimes dans tout l’univers
surtout en Occident. Certes, elle nous impose certaines conditions à respecter comme
les consignes prises par les personnels de santé et d’hygiène, le confinement,
le couvre-feu… Sur ce, le confinement doit être accompagné par l’humour du
moins pour éviter l’ennui et la psychose dans nos lieux. Par exemple, chez nous
ici à la maison Lavigerie, nous sommes confinés il y a déjà plus d’un
mois ; nous le vivons en faisant des différentes activités à savoir :
l’humour, les jeux, les causeries, les blagues et autres, ces détentes nous ont
permis d’éviter l’ennui malgré l’ampleur de la situation. Je pourrai dire
qu’afin de vivre le confinement dans cette période très difficile à supporter,
il faut beaucoup plus être humoriste pour pouvoir résister à ce temps fort
triste. Il est aussi nécessaire pour nous de respecter les consignes proposées
par le gouvernement pour pouvoir lutter contre ce fléau violent.
Que le Seigneur par sa résurrection
nous aide à surmonter cette épreuve et qu’il nous accorde la paix profonde.
Nestor
BLOUSSOU et Serge SAWADOGO
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