« Quand tu donnes un festin,
invite des pauvres et tu seras heureux, parce qu’ils n’ont rien à te
rendre » Luc 14, 13-14
Tel est le thème de
méditation que l’équipe Saint Charles Lwanga nous propose au courant de cette
semaine liturgique. Cette parole de Jésus, adressée à l’un des chefs des
pharisiens qui l’avait convié à prendre un repas, nous invite non seulement à
revoir l’intention qui accompagne nos gestes
mais aussi à enlever nos masques d’hypocrisie.
En effet, dans nos relations
fraternelles, de beaux gestes louables sont accomplis jour et nuit. Mais quelle
est la nature de l’intention qui les motive ? Est-ce que je pose un acte
en vue d’un intérêt au moment opportun ou encore pour m’attirer des regards
bienveillants et l’estime des autres, ou bien je le fais parce que je dois le
faire ? Si je pose un acte dans l’intention d’être bien vu, quel acte
extraordinaire ai-je fais ? Les païens n’en font-ils pas autant ? Si
je donne un verre d’eau à mon frère pour que ce dernier me le rende au moment
de sécheresse, quelle merveille ai-je accomplie ? Si je rends
visite à un malade, fais-je cela comme un acte d’amour ou parce que j’ai
peur qu’à mon tour l’on ne vienne me visiter ?
Voilà des questions qui nous invitent
à prendre conscience de l’intention qui se cache derrière nos actes de peur
qu’ils soient sans valeur aux yeux de Dieu .Faisons toute chose comme un
acte d’amour et non le contraire et soyons
vrais dans nos faits et gestes. Pour finir, nous pouvons paraphraser ainsi
ce passage : quand tu poses un acte quelconque à l’égard de toute
personne, fais-le avec désintéressement (ou sans arrière-pensée) et tu seras
heureux, parce que tu n’attends rien en retour. Fructueuse méditation à tous.
Joselin Koffi
L'Equipe de Saint Charles Lwanga
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