samedi 31 mars 2018

Qui est Saint Joseph?



Apprendre à connaître Joseph
Il y a dans l’Évangile un homme dont on parle peu mais qui tient pourtant une place très spéciale. Il s’agit de Joseph. Joseph est un homme caché, d’une extraordinaire douceur, un homme de tendresse et d’amour. Il peut beaucoup nous aider. D’abord, parce qu’il est l’époux de Marie et parce qu’il est le père de Jésus, non selon la chair mais selon le cœur.

Un homme d’une grande délicatesse,
On sait qu’il était de la lignée de David et que sa famille était originaire de Bethléem.
Peut-être fallait-il, pour vivre avec Marie et l’apprécier, être d’une délicatesse particulière. Un homme trop efficace, trop capable, trop sûr de lui, se serait servi de Marie, l’aurait utilisé, mais il ne l’aurait pas apprécié comme elle était; il n’aurait pas su voir en elle la lumière de Dieu.

Le fiancé de Marie,
On ne sait rien du mariage de Marie et Joseph, mais on sait que le mariage juif se faisait en deux temps : les fiançailles, sept jours de festivités pendant lesquelles les futurs époux prononçaient leur engagement. Puis, ce n’est lorsque l’époux amenait l’épouse dans leur nouvelle maison et que commençait leur cohabitation qu’ils étaient considérés véritablement mariés. Tel était le rituel juif.

L’angoisse de Joseph,
Vient le moment où Marie révèle le secret, qu’elle a reçu de l’ange Gabriel, à Joseph. Joseph n’a pas pu croire à une infidélité de Marie. Il connaissait sa femme, il l’aimait et il savait qu’en étant proche d’elle, il était proche de Dieu. Joseph ne pouvait pas douter un instant de cette femme si limpide, si pure. Il vivait une expérience de Dieu simplement pas sa présence et dans sa présence.
Marie est choisie par Dieu. Joseph est proche de sa femme. Il aime Marie mais Dieu a une mission tellement grande pour elle qu’il faut s’écarter. Telle est l’angoisse de Joseph.
C’est alors que l’ange du Seigneur lui apparaît en songe et lui dit : « Rassure-toi, Joseph, fils de David. Prends chez toi Marie ton épouse, car l’enfant qu’elle a conçu vient de l’Esprit Saint; tu le nommeras Jésus. »

Le père de Jésus,
Marie attend, et voilà que Joseph arrive. Joseph accueille non seulement sa femme tant aimée, mais aussi l’enfant qui est en elle. L’enfant n’est pas de sa chair, mais il est appelé à en devenir le père. Joseph devient responsable de cet enfant. Il l’accueille, le porte dans ses bras. Joseph n’accapare pas l’enfant. L’enfant n’est pas là pour lui, il est là pour l’enfant, pour lui permettre d’accomplir sa mission devant Dieu et devant les hommes.

Se laisser conduire par Dieu,
Joseph nous apprend à vivre l’abandon. Il nous apprend à faire des projets, mais à ne pas les garder jalousement. Il nous faut être très attentif au désir de Dieu. Il ne s’agit pas
pour nous d’organiser toute notre vie, mais d’être à l’écoute de Dieu, de lire les signes de Dieu pour qu’il puisse nous modeler. Ce qui est important pour chacun de nous, c’est que ce soit Jésus, son Père et l’Esprit Saint qui nous façonnent, nous forment, nous transforment. Dieu ne nous conduit pas toujours dans la paix; il peut nous faire traverser l’angoisse, comme Joseph. Joseph a souffert, il a pleuré, il a vécu une véritable agonie lorsqu’Il a pensé de se séparer sa femme. L’ange Gabriel lui dit : « Rassure- toi prends chez toi Marie ton épouse… »

Le patron des réfugiés,
L’ange du Seigneur apparaît de nouveau : « Lève -toi vite, prends Marie ton épouse et va en Égypte avec l’enfant, car sa vie est en danger. »  On ne sait pas combien de temps ils sont restés en Égypte, mais ils ont vécu comme des immigrants, comme des pauvres, sans toit.
Joseph nous apprend à vivre une vie cachée et simple, en famille, en communauté, sans grande réussite visible, en cherchant à aimer Jésus et Marie. Il est l’homme juste qui vit es paroles du prophète Michée : « On t’a fait savoir, homme, ce qui est bien, ce que Yahvé réclame de toi. Rien d’autre que d’accomplir la justice, d’aimer avec tendresse e de marcher humblement avec ton Dieu » Mi 6,8

Quelques extraits du livre  Joseph écrit par Jean Vanier.

                                                                                                Joseph TEMBELY

L'art dans les murs de Maison Lavigerie





Que nous rappelle cette photo ?

L’instrument que nous voyons sur cette image est appelé un ambon. Ambon vient d’un mot grec qui signifie monter. Il est le lieu où montent les ministres qui, dans la liturgie, spécialement au cours de la messe, ont à faire une lecture biblique, mais pas pour diriger un chant ou lire les annonces de la paroisse ; cela se fait au pupitre. C’est là aussi que se place le prêtre ou le diacre qui fait l’homélie, pour nous aider à comprendre les textes entendus et à les mettre en pratique au cours de la semaine et toute notre vie. L’ambon se trouve généralement à droite de l’autel quand on entre dans une église et le pupitre, à gauche. Quand il y a peu de places dans le chœur, il n’y a pas de pupitre mais uniquement l’ambon.

 Cette œuvre artistique  a été réalisée dans le but de rendre effective l’interpellation de notre thème d’année. Ce thème, ainsi qu’il suit, « Riches de nos diversité, bâtissons ensemble une communauté fraternelle épanouie, devenons serviteurs du Christ avec le secours de la vierge Marie », nous appelle à faire usage de nos différents talents pour construire notre communauté ; et c’est ce que nous avons voulu exprimer en réalisant cette œuvre, en fabriquant cet ambon.  

Qui est l’auteur de cette œuvre artistique ? Cet objet liturgique est fait par TEMBELY Joseph.

Après ses études secondaires, Joseph fut orienté dans un Institut de Formation Professionnelle à Sévaré au Mali. Cette formation qui lui a pris quatre ans lui a valu deux diplômes : le Brevet de Technicien deuxième partie (BT2) et le certificat d’aptitude professionnel (CAP). Il obtint ces diplômes après deux mois de stage pratique dans une entreprise de la place. Avec ces diplômes qui équivalent au Baccalauréat, il fut ensuite admis à la Maison Lavigerie, grand séminaire des Missionnaires d’Afrique situé à Ouagadougou  afin d’y commencer la première étape de sa formation missionnaire. Notre jeune professionnel en construction métallique, en accord avec son recteur, le père Juvénal Sibomana, a pris l’initiative de mettre en pratique ce qu’il a appris et de mettre cela au service de la communauté lavigerienne. C’est dans cette optique qu’il a confectionné cet objet liturgique servant à la proclamation de la Bonne Nouvelle. Dieu trouve sa Gloire en cela, et c’est avec joie que Joseph s’investit pour le bien être de notre communauté. C’est ce qui se laisse entrevoir à travers ce slogan qu’il s’est choisi : « Ne rien faire qui ne soit par amour ! » Lui-même dit en effet : «  Je ne sais pas faire grande choses, mais ce que je fais, je le fais avec joie

La rédaction

Célébration de la Passion



Introduction 

S'il est un office où l'on peut se tromper d'atmosphère, c'est bien celui-ci. En effet, le sentiment personnel de beaucoup d'entre nous, veut que le Vendredi saint soit un jour de deuil, c'est le jour de la mort du Christ. Done ce jour doit être triste. Or la liturgie, tout en englobant des elements de deuil, ne laisse pas la tristesse nous envahir. Une sereine reconnaissance, une action de grâce pour l'amour du Christ, et jusqu'au cri de victoire s'élèvent du coeur de l'Eglise en cette belle célébration de la Croix. 

Cependant, cette année particulièrement, avec ce que nous avons connu depuis le 2 mars, nous invite à une prière fervente pour toutes les victimes de la violence. Toutes les families endeuillées, tous les blessés, tous ceux et celles qui ont connu le traumatisme de la peur, en ces circonstances. Mais la dominante de notre célébration reste le triomphe du Christ sur la mort et sur toute violence. Vivons cette célébration dons la perspective de Pâques. 


Homélie après la lecture de la Passion 

Je reviens au deuil dont je parlais à l'entrée de cette célébration, car en écoutant la radio, ce matin de Vendredi Saint, j'ai entendu un journaliste, nourri sans doute de bonnes intentions, qui a ouvert sa chronique par cette annonce : «Aujourd'hui, c'est le Vendredi Saint, un jour de deuil pour les chrétiens ! ». 

Le Père Alain Fontaine pendant la célébration

En entendant ce commentaire, mes sentiments étaient partagés. D'une part, je me réjouissais qu'un journaliste mette au premier rang dans ses nouvelles, I'évocation de la mort de Jesus sur la croix. Mais d'autre part, j'entendais ses paroles un peu comme des condoléances qu'on adresse à quelqu'un qui a perdu un être cher, un peu comme les avis et communiqués de la radio annonçant les défunts et la liste des families. Comme si, pour les chrétiens, le Vendredi Saint était la celebration anniversaire de I'exécution capitale de Jésus, sans lendemain, sans le matin de Pâques. En effet, si notre journaliste avait lu I'évangile, il aurait eu vent de la surprise de ces femmes qui arrivèrent a I'aube devant un tombeau vide. «Celui qui est vivant, pourquoi le cherchez-vous parmi les morts», demandent les anges ! 


Oui, frères et soeurs, Jésus de Nazareth, s'il était Dieu, était aussi un homme, et vraiment un homme; il était "naturel" qu'il meure. Mais il n'était pas naturel qu'il meure si jeune et dans des circonstances aussi dramatiques. Saint Jean le dit bien, dans son récit de la Passion : trahi, injustement condamné, torturé, crucifié, lui qui a enseigné et vécu I' amour et la paix. 

Jésus nous apparaît d'abord comme le frère de beaucoup d'autres condamnés, de ces hommes et de ces femmes éliminés par la société dont il dénonçait les vices et les méchancetés. 

Nous savons aujourd'hui que si Jésus est mort crucifie, c'est à cause de toute cette coalition de gens influents qui voyaient en lui un homme dangereux, menaçant I'ordre établi. 


Mais pour nous, les chrétiens, notre regard doit aller plus loin: Jésus est Fils de Dieu. II choisit de vivre jusqu'au bout sa mission de serviteur : «Ma vie nul ne la prend, mais c'est moi qui la donne». Toute sa vie culmine dans cette passion et cette mort pour reveler un Dieu qui se dépouille de toute domination, un Dieu qui refuse de se laisser enfermer dons cette spirale de la vengeance, un Dieu, au contraire, qui répète inlassablement que I'Amour est plus fort que tout. 

Pour être sincères avec nous-mêmes, en ce soir du Vendredi Saint, posons-nous quelques questions, vous, moi... : 

- Qui pourrait déclarer parmi nous, qu'iI n'a jamais été du nombre de ceux qui, influencés par une foule versatile, change souvent d'avis ? 

- Qui oserait affirmer qu'il n'a jamais renié Jésus comme Pierre, qui avait la peur au ventre de s'affirmer disciple de Jésus? 

- Qui pourrait dire parmi nous qu'il n' a jamais été lâche, comme Ponce Pilate, se lavant les mains, par peur de déplaire? 

- Qui pourrait dire parmi nous qu'il n'a jamais, comme Judas, trahi quelqu'un, fût-il son ami ? 

Jésus Christ est donc bien mort pour chacune et chacun de nous. II est venu pour porter et donner un sens à nos souffrances et nous ouvrir les portes du ciel, les portes de son Royaume. 

Frères et soeurs, le Vendredi Saint trouve tout son sens, car il n’y a pas de mort sans resurrection. 

II n'y a pas de Vendredi Saint, sans le matin de Pâques. Nous ne restons pas prostrés, vaincus, désarmés, découragés, apeurés. Nous sommes en route vers Pâques, vers la victoire sur toute mort et tout péché. Aussi pouvons-nous chanter, de tout notre coeur : Victoire, tu régneras, Ô croix, tu nous sauveras ! 


Amen. 


Père Alain Fontaine, M.Afr.

mercredi 28 mars 2018

La Conversion


Il y a de cela déjà quelques semaines que nous nous sommes rendus au désert dans le but de marcher avec notre Seigneur Jésus-Christ, mettre nos pas dans les siens pendant quarante jours. Pour bien mener cette marche, nous étions invités dès le départ à observer  les vertus comme la prière, le jeûne et le partage. Le résultat attendu après cette marche c’est le changement, la conversion. Le changement dans notre vie de chaque jour, une amélioration de nos relations avec le Seigneur et avec nos frères et sœurs ; bref nous défaire de nos mauvaises habitudes de chaque jour. Pour atteindre ce changement dans notre vie, les Évangiles, depuis le 14 février 2018 jusqu’à aujourd’hui nous invitent en plus des vertus précitées  à observer d’autres vertus telles que le pardon, la réconciliation, la miséricorde, l’écoute, l’humilité qui nous attend : le lavement de pieds... Alors, nous tendons déjà vers la fin de cette marche. Il convient à cet effet que chacun de nous se pose une seule question : quel changement qui s’est déjà opéré dans ma vie ? Si pas encore, mon frère-ma sœur, il y a de l’espoir pour toi, il ne fait pas encore tard. Peut être les questions suivantes peuvent nous guider : combien de temps je mets pour entrer en communication avec Dieu (la Prière) ? Un grand penseur me disait « connais-toi toi-même » ; en connaissance de ce que je suis ou j’ai, combien de fois j’ai été altruiste dans le but de partager ce que j’ai avec ceux qui en manquent ou de venir en aide aux nécessiteux (le Partage) ? Jetons un coup d’œil sur notre vie d’avant marche : moi qui aime lègèdè (la calomnie), est-ce que je prends le temps de m’approche de ceux dont je calomnie en vue de les écouter avant de dire quoi que ce soit ? Je parle tout le temps de la justice, peut-on appliquer la justice sans la miséricorde ? Il y a de cela longtemps que je me suis fâché(e) contre ma sœur/mon frère ; qu’est-ce qui me coûte de pardonner ou de demander pardon en vue de nous réconcilier (le Pardon et la réconciliation) pour un avenir meilleur ? Regardons nos actions et posons-nous encore ces questions: je suis le responsable ou président… de tel service ou quoi que ce soit, pourquoi je maltraite mes subalternes ? Pourquoi j’abuse de mon pouvoir ? Pourquoi je cherche le mal de mon prochain ? Pourquoi suis-je jaloux des biens des autres au lieu de me battre pour en avoir aussi ? Les actions que nous faisons en cachette, par exemple l’adultère, le mensonge, le vol, la trahison,…les paroles et actions perverses de tout les temps ; mon frère ma sœur, il est temps de sortir de l’ombre, de s’accrocher à Dieu de Gloire, il est temps de vivre à ses côtés. Convertissons-nous, croyons à la bonne nouvelle.

            Ce n’est qu’une réflexion sur le quotidien des hommes. A chacun de voir dans quel miroir il se voit et d’en méditer plus en vue d’une conversion pendant ce temps de carême si non le monde va mal. Bonne méditation à tous !!!
Aidez-moi à partager ce message avec vos proches.     


  B. Yao zachari

samedi 24 mars 2018

Méditation Semaine Sainte 2018


Bien chers frères, chers formateurs, l’équipe Saint Charles LWANGA nous invite en cette semaine Sainte à cultiver en nous la vertu, la solidarité et l’Amour en nous laissant éclairer par ces paroles fortes de Jésus Christ : « C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

Ce thème, tiré de l’évangile de Saint Jean au chapitre 13 verset 15, nous interpelle tous à poser un regard profond sur le sens d’un aspect très important de notre thème d’année : « soyons des serviteurs. » Mais serviteurs de qui et comment mener ce service ? Il est difficile de dissocier ce thème que l’équipe Saint Charles nous propose pour notre méditation de la semaine à un autre passage du même texte : «… ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout… ». En effet, cette parole du Christ peut se résumer à l’amour du prochain et à l’amour de Dieu. Le Christ, même dans les derniers instants de sa passion il n’a pas éteint son Amour pour nous. Il nous aime de l’Amour même du Père. Le Christ en nous aimant, nous invite tous à aimer nos frères et nos sœurs à notre tour, mais à son exemple. L’Amour peut tout. Pour une communauté fraternelle épanouie que nous nous sommes assignés à bâtir, sans l'Amour, vain sera ce thème auquel nous voulons modeler notre vie car, pour dire comme Saint Paul, l’apôtre des Gentils, l’amour rend service, l’amour ne s’enfle pas d’orgueil, ne jalouse pas, l’amour pardonne, l’amour ne cherche pas son propre intérêt[1]. Il est donc humble et attentif aux intérêts des autres. Qui aime ne garde pas de rancunes, qui aime pardonne du fond de son cœur, qui aime se rend disponible aux autres. Même si notre foi est grande comme la pastèque et quelle que soit la grandeur de nos talents, de nos relations, de notre générosité,  de notre dévouement dans nos apostolats, sans l’amour gratuit du prochain dans l’humilité, comme Jésus l’a fait pour nous, inutiles seront nos engagements. Lavons, nous aussi, les pieds du Monde par nos œuvres de charité. Témoignons le Christ par nos gestes d’amour.

Bonne semaine sainte à tous et bonne préparation POUR Pâques !!!


Jean François BANSE






[1]  Extrait de la lettre de Saint Paul aux Corinthiens au chapitre 13.

Recollection avec le Père Alain



«  Si tu dénoues les liens de servitudes, alors, de tes mains, pourra naître une source qui fait vivre la terre de Dieu »

A la fin de cette récollection, nous voulons remercier d’abord Dieu pour la vie du père Alain qui, toute la communauté, du plus profond de son cœur remercie pour sa disponibilité à nous entretenir en ce moment fort dans la vie de l’Eglise.

Sans vouloir reprendre toute la recollection ici, il nous a invités à la découverte de la vraie adoration, tout en éloignant de nous d’une manière ou d’une autre les petits dieux et de petites idoles que nous portons dans nos cœurs quotidiennement. Ainsi ces derniers caractérisés par nos handicaps et nos désirs ardent et inlassable mais très éphémère nous dérobe de la vraie liberté, de l’épanouissement, voire fait de nous de faux prophète. Alors, soyons vigilant, disait le Père.  Pour les identifiés au-dedans  et autour de nous, les idoles et les faux prophètes, afin que par l’aide de Dieu nous soyons épargnés.

Oui, chers frères et sœur, éloignons de nous des faux Dieu pour nous attacher au Dieu de l’alliance. C’est avec un tour d’humour que le père nous a invités à regarder avec lucidité, nos additions  et nos idolâtries pour avoir un souffle nouveau en ces temps Pascal qui s’annonce.

Oui «  à cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira »  fort de ce message du Saint Père pour ce carême de 2018, le père nous invite à distinguer le vrai prophète du faux comme le livre de Jérémie nous le dénonce (Jr 23,9-40).

Ces faux prophètes, nous dit le Pape se présentant sous la forme des plaisirs fugace, confondus avec le bonheur, de l’illusion de l’argent, racine de tous les maux et qui rend esclave du profit et d’intérêt mesquins. En effet, le père nous a fait comprendre ce qu’est un vrai prophète et ensuite à distinguer le vrai du faux prophète. Comme nous l’a bien su dire le père : «  Quand le singe veut grimper un cocotier, il faut qu’il est les fesses propres. » et aussi ses paroles de Jésus : «  c’est à ses bons ou mauvais fruits que l’on reconnait un bon ou mauvais arbre.» Nous allons, de part vos conseil, chercher dans notre cheminement à toujours plaire à Jésus en toute circonstance.

Que Dieu dans toute sa bonté vous comble de beaucoup de grâce pour sa mission.

MERCI INFINIMENT !!


Eloge DJIBOM

  HOMELIE DU 21 SEPT. 2024 : MESSE D’OUVERTURE DE L’ANNEE ACADEMIQUE 2024-2025   A L'ISPP-ML Chers Sœurs et frères, Je nous invite à...