« La mesure dont vous
vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »
Ce verset vif en soi
est une conclusion d’une justice. Aux prémisses d’identification, nous sommes
invités à la miséricorde du Père, au pardon mutuel, au partage inconditionnel
en ce temps de carême.
Qui sommes nous pour nous rendre justice ? Ne jugeons pas, encore moins à
la manière humaine, au cas contraire, ce sera pour nous le même jugement. Il en
est de même pour toutes autres actions non éthiques qui nous captivent. En
interrogeant nos regards violent et méchant, nos rires moqueurs et sourire
sournois, nos abus de pouvoir ; en évaluant en ces temps nos auto-justices
en bon et raisonnable, pensons à ceux qui sont devant nous. Ceux que notre
mesure marginalise ou défavorise et disons nous que l’œuvre du Seigneur
réhabilite dans de nobles conditions la pierre de piètre qualité refusée par
les ingénieurs.
Soyons donc sans jugement, sans accusation, sans compromis,
ni ressentiment contre les autres comme le Père, sans quoi le jugement sera
douloureux.
Pourquoi ne pas essayer une humilité divine ? Pourquoi
ne pas faire notre la mesure consistante de l’amour ? L’amour de Dieu,
duquel ni la mort ni le péché ne peut nous séparer. Nous gagnerons tous, dans la mesure positive
que celle qui ne nous fait pas grandir aux yeux de Dieu.
Bonne méditation et bonne suite du temps de carême.
Joseph BASSILA