La
société est un assemblage de familles. Et, dans une famille, mise à part les
imprévus et les obstacles de développement, l’affection et l’amour mutuel sont
toujours au rendez-vous. Toutefois, force est de reconnaître que dans une
communauté, l’évidence de leur existence est problématique. Encore d’une
plus une communauté composée de membres provenant de différents pays, horizons
et cultures. Chaque membre ayant également vécu dans des conditions différentes
de celles des autres. Comment voire alors l’amour dans une telle
communauté ? Qu’est-ce qui permet d’instaurer l’amour fraternel dans une
telle communauté ?
Dans un premier temps, un élément clé est la prière. Elle
nous permet d’accepter autrui comme il est car nous révélant que Dieu nous aime
aussi tel que nous sommes. Elle aide à faire jaillir notre amour pour Dieu à
l’extérieur et de le transposer sur autrui.
Ensuite,
il y a l’humilité.
Dans un tel milieu, l’humilité est un besoin naturel et nécessaire car
permettant à tout un chacun d’accepter la correction fraternelle ; en un
mot reconnaître ses faiblesses.
En
outre, l’écoute, la tentative de
compréhension de l’autre dans sa différence sont des qualités sine qua non
pour l’édification d’une communauté d’amour fraternel. Cela permet à chacun de
se sentir à l’aise et, partant de là à la communauté de croître. Enfin,
un autre élément est la miséricorde.
Cette dernière apparaît dans le cadre d’une vie communautaire comme une crise
du lien. Le pardon est capable de refaire sans cesse l’unité de la
communauté ; sa joie. Une communauté idéale ou qui voudrait être une
communauté témoin devrait alors avoir pour devise : AMJP (Amour Miséricorde Joie et Prière).
SERGE SAWADOGO