[…]. Jésus dans l’évangile
d’aujourd’hui nous parle de la parabole du semeur. Dans la Palestine du premier
siècle, il y avait diverses pratiques de halètement. L’un d’eux est décrit dans
l’évangile d’aujourd’hui : celui de semer d’abord et de labourer plus tard.
En fait, cette parabole nous dit quelque chose sur la façon
dont nous écoutons la parole de Dieu avec notre propre cœur. Les quatre
différents types de terrain nous font aussi comprendre quel genre de cœur nous
avons à écouter, vivre et partager la parole de Dieu aux autres.
Tout d’abord, « Une graine est tombée sur le chemin… » Le
chemin est l’endroit où tout le monde marche; il est public; Ce n’est pas un
lieu d’intérêt; cela mène ailleurs. Le chemin n’a pas d’intériorité et est
impénétrable. Et donc, il n’y a pas d’ouverture du tout.
Deuxièmement, « Des graines sont tombées sur un sol
rocailleux, dans les pierres… » Le cœur peut être comme un rocher ou une
pierre : solide, impénétrable, enfermé, séparé, sans amour et mal aimé… Dans
L’Ancien Testament, les prophètes l’utilisaient en métaphore en disant. «
J’enlèverai le cœur de pierre de leur chair et je leur donnerai un cœur de
chair » (Ézéchiel 11:19). Il représente un cœur de surface sans racines et il y
a un peu d’ouverture. Au premier obstacle, il abandonne.
Troisièmement, « Une graine est tombée parmi les épines, les
ronces… » Il a une chance de pousser là-bas, mais tout le reste pousse là
aussi. Notre attention est divisée en mille parties. Il représente aussi un
cœur peu sûr et il y a de l’ouverture, mais le cœur a beaucoup de
préoccupations.
Quatrièmement, « Certaines graines sont tombées sur une bonne
terre… » C’est un bon sol quand rien de ce qui précède ne s’applique. Alors
le cœur est profond, doux et silencieux. Et alors nous pourrons entendre
pleinement la parole de Dieu. Il représente aussi un cœur généreux et grand
ouvert
Et donc, quelle est la qualité de notre écoute, en
particulier pour la parole de Dieu ? Mais rappelons-nous toujours que sans
Dieu, nous ne pouvons rien faire et, comme le dit Oswald Chambers, « Ce n’est
pas notre confiance qui nous garde, mais le Dieu en qui nous avons confiance
qui nous garde ». La vie chrétienne ne consiste pas seulement à apprendre les chapitres
et les versets de la Bible, ni à assister aux messes tous les jours. La vie
Chrétienne est une question d’obéissance, de la disposition et la liberté
intérieure.
Une nouvelle année commence pour vous, comment est-ce que
cette parabole peut vous aider à vivre cette année.
Vos professeurs que je préfère appeler vos Formateurs, sont
des Semeurs, ils sont des cultivateurs courageux et généraux. Ils sont là
disposés à semer sans réserve. Ils sont là avec des très bonnes semences.
Bientôt ils vont commencer à semer. La question est : sur quelle terre
cette riche semence tombera-t-elle ?
-
Tombera-t-elle sur au bord du chemin ? De temps en temps on trouve des gens qui sont en
formation sans y être. Ils sont des nuques raides, affairés sans rien faire.
Ils sont impénétrables, ils ne sont pas « formables ». Non seulement ils ne
sont pas disposés à apprendre, mais ils peuvent parfois empêcher ceux qui
veulent être formés de se laisser former.
-
Le
sol des pierres : Enthousiastes mais sans racines. Ils risquent même d’être
des meneurs. En anglais « opinion leaders ». Ils peuvent facilement tourner les formés en
une sorte de « syndicat » qui passeront les temps à revendiquer leurs
droits. En fait eux-mêmes, étant sans racines, n’ont rien à perdre.
-
Les
ronces : des étudiants intelligents, enthousiastes, mais trop dispersés.
Ils sont préoccupés des trop des choses à la fois, trop des soucis pour la
richesse et les plaisir de la vie.
J’aimerais utiliser une expression, et je demande pardon parce qu’il y
des vraies victimes qui en souffrent, et nous partageons leur souffrance. Les
PDI (en anglais : Internally displaced persons). Mais on a aussi, d’une
manière métaphorique, « The internally dispalced Students ». Ils sont dispersés intérieurement !
- Finalement arrive la bonne terre. Ce sont ceux qui ont la Parole de Dieu, ceux qui ont pris la formation, l’enseignement ici au sérieux, dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. C’est de cette persévérance que St Paul nous parle dans la première lecture : voici ce que je vous ordonne : gardez le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la fin de l’année académique. Je vous souhaite une année fruiteuse, une année de paix et une année riche en événement positifs.
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