lundi 23 avril 2018

Méditation du 21 au 28 avril


Thème: Je suis le chemin, la vérité et la vie.
Jésus, le vrai berger du monde entier,  nous révèle encore une partie de son identité : Je suis le chemin la vérité et la vie. Cette parole tirée de Jean 14, 6 est le thème que l’équipe St Charles Lwanga, inspiré par l’Esprit Saint, propose pour notre méditation. Ce passage d’Evangile traite principalement de trois attributs relatifs à Jésus, ou trois titres, à savoir le Chemin, la Vérité, la Vie.
Le chemin : La Bible nous enseigne que le Messie est venu établir une nouvelle Alliance, une nouvelle forme de croyance, une nouvelle Foi qui ne se base plus sur les sacrifices des animaux etc.Il s’agit de cette nouvelle Foi que confesse-lesbaptisés. Nous parlons ainsi de l’Eglise Catholique instituée par notre Seigneur Jésus Christ comme chemin et en suivant ce Chemin nous obtiendrons la vie. Alors, mes frères nous sommes tous appelés à confesser une seule foi, et rendre témoignage à la Bonne Nouvelle du salut. Souvenons nous que, le Christ a versé son sang pour nous ouvrir le juste et bon chemin.
La vérité : Qu’est ce que la vérité ? Etudiants en philosophie cette question nous importe certainement. Car celle-ci  prétend être d’ailleurs à la quête de la vérité. Mais depuis la naissance de la philosophie, il y’a toujours eu des congrès de philosophes mais il n’ya jamais eu un accord d’idée : la vérité alors ne semble pas être à leur portée. Car ce qui est soutenable aujourd’hui devient essentiellement  vanité demain. Seule la vérité est àla portée du chrétien. Car Jésus Christ son maître, est la plénitude de la vérité. Sa Parole est éternelle et infaillible. D’âge en âge elle reste la lumière de nos pas et la lampe de nos routes.
La vie : La vie est en Dieu, elle vient de Dieu, elle est un don de Dieu. Prendre bien soin de sa vie et de celle des autres c’est exprimer sa gratitude envers Dieu. En affirmant qu’il est la vie, Jésus nous invite à vouloir la vie éternelle que nul ne peut donner en dehors de lui. Lui seul peut la donner et il la donne en abondance.
Puisse Jésus ouvrir notre intelligence au sens des Ecritures Saintes et qu’il soit au cœur de nos méditations au cours de cette semaine.

                                                                                                                                 Théophile KABRE

vendredi 20 avril 2018

Méditation du 14 au 20 Avril


Écoutons le Sauveur afin de garder gravées dans notre cœur ces Paroles de Vie. « Moi, je suis le pain de la vie. » Jn 6,35. En effet, celui qui fait entrer Jésus dans sa vie constatera qu’il peut apaiser totalement la faim et la soif de son âme. Jésus dit de lui qu’il est le pain vivant, le vrai pain que Dieu donne aux hommes. Auprès de Jésus se trouve ce qu’il y a de plus important dans la vie : le pain de l’amour. Vrai pain de vie, Jésus est celui qui nous donne d’aimer en vérité et d’annoncer la vérité dans la charité.

Il nous faut garder présent à l’esprit cette double réalité pour entrer dans une connaissance intérieure du mystère de l’Eucharistie qui se déploie sous nos yeux à chaque célébration eucharistique. Ainsi nous le dit le Rédempteur : « Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie ».

Pour nous tous qui participons chaque jour à la célébration eucharistique, Quelle est son importance pour nous ? Oui, la célébration de l’Eucharistie nous est nécessaire afin que nous nous nourrissions de la présence de Jésus dans notre vie chrétienne. La participation à l’Eucharistie, en communiant au Corps du Christ, nous sommes appelés à participer à l’union à la plénitude de la personne de Jésus, lui qui est vrai Dieu et vrai homme. Nous sommes alors divinisés ! Rappelons-nous ce qui est dit au cœur de l’offertoire : « Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l’alliance puissions-nous être uni à la divinité de celui qui a pris notre humanité ».

Chers frères et sœurs, puissions-nous nous tourner vers la Vierge Marie, elle qui a accueilli la Parole de Dieu dans la Foi, qui l’a conservée dans son cœur et l’a donnée au monde, puisse-t-elle nous porter dans notre accueil de Dieu qui se donne à nous dans le Verbe fait chair, le Pain de Vie éternelle.

Bonne méditation !!! 

                                                        SAWADOGO S.K. Armel




[1] Méditation  inspirée de l’homélie en Audio  du Père Pierre Le Bourgeois  1er août 2009

vendredi 13 avril 2018

Jeudi Saint

 Jeudi Saint, Jour de l’institution de l’Eucharistie et fête des Prêtres. Ce jour très signifiant  pour l’Église, n’est pas passé inaperçu à la communauté Lavigerienne. C’est-à-dire qu’il a été aussi manifesté à la Maison Lavigerie comme partout dans l’Église. À cet effet, soulignons donc les temps forts de ce jour ici, à la Maison Lavigerie.

 Après la prière du milieu du jour, tous réunis autour de la table, nous commençons avec une ambiance très vive cette fête des Prêtres avec nos formateurs qui ont  bien voulu partager leur joie à l’occasion avec ceux qu’ils accompagnent. Parmi des chants accompagnés de sons d’assiettes (utilisée comme instruments musicaux), nous leur avons souhaité le « Bona Festa » et eux, à leur tour, nous encouragèrent. Ce temps d’agapè se termina en « bon enfant ».

 Avec  le chant : « Peuple de prêtres, peuple de rois, assemblée des saints, peuple de Dieu, chante ton Seigneur », commença la messe de l’institution de l’Eucharistie par une procession d’entrée à 18h. Cette messe présidée par le père Yago ABELEDO marqua tout le monde par deux moments dont l’homélie et le lavement des pieds. En effet, au cours de son homélie, le Père insista sur la raison du lavement des pieds administré par le Christ lui-même envers ses disciples et ce pourquoi Jésus nous invite à faire autant pour nos frères et sœurs. Retenons que le thème de l’évangile du jour est ce passage : « il a aimé les siens jusqu’au bout ». «  Pourquoi Jésus nous lave-t-il les pieds et pourquoi demande-t-il que nous nous lavions les pieds les uns aux autres ? » demandait le Père. À cette question, il prit l’exemple du Saint Père, le Pape, qui alla hors des murs du Vatican, dans un lieu défavorisé pour célébrer ce jour grandiose. Là, il les pieds des gens parmi lesquelles il y avait des femmes, chose qui n’était pas évident car pour nombre de personnes c’est impensable puisque les disciples étaient tous des hommes. L’élément le plus remarquable de la sortie du Pape est le fait d’avoir, en plus de tout ce que nous pouvons dire qu’il a osé, lavé les pieds d’une personne qui ne partage pas notre foi catholique, un adepte de l’Islam, un musulman. Tout cela a pour but de prouver comment l’Amour du Christ est manifesté aujourd’hui par l’œuvre des Pasteurs de l’Église et jusqu’où cela s’étend. C’est aussi montrer que l’Amour du Christ est sans frontières et sans mesure. 


Ainsi, pour que son homélie ne reste pas abstraite, le père procéda au lavement des pieds et de certains séminaristes et de certains fidèles sans distinction de sexes ni de statut social.



À la fin de cette messe, le Saint Sacrement fut exposé pour l’adoration. Tour à tour, chacune des quatre équipes de vie que compte notre maison eut une heure de rencontre avec le Christ. Ce fut le moment pour nous de  Lui confier la vie de nos équipes et celle de la communauté en général. Lui qui aima le monde jusqu’au bout, nous Lui avons aussi confié tous les pays en crises ou qui sont dévastés par des attaques terroristes, en particulier le Burkina, afin que son Amour touche les cœurs des personnes qui, dans l’ombre, ‘’allument le feu de la haine’’.

QUE DIEU NOUS FASSE MISÉRICORDE ET NOUS GARDE DANS SON AMOUR.



                                                                                                                                   Séraphin BANGRÉ

jeudi 12 avril 2018

Vendredi saint à la Maison Lavigerie: Célébration de la Passion du Christ

Voici la croix qui a sauvé le monde, nous rendons Grâce à Dieu : le refrain du vendredi Saint

Il était 17 heures lorsque nous commencions le dernier chemin de croix à la maison Lavigerie. A la fin de ce chemin de croix, le père Alain Fontaine pria pour les pays traversant des moments difficiles particulièrement notre pays le Burkina Faso qui a connu de nouveau des attaques terroristes. Il était 18heures, nous continuons avec la célébration de la croix ou la passion du christ  devant notre Grande salle. Au cours de la célébration, au moment où notre frère Maxime Kaboré psalmodiait, nous sentions des goutes d’eaux  tomber ; c’est la pluie qui commence. Dieu soit loué. Dans le souci de protéger le matériel sonorisation ainsi que les livres spirituels, la célébration fut interrompue à quelques minutes et nous nous précipitâmes dans notre grande salle. C’était là que nous avions continué notre célébration. Dans son homélie le père explicita le sens de cette célébration.  La célébration de la passion du christ est une commémoration de Jésus qui s’est fait obéissant et jusqu’à mourir sur la croix pour nous sauver. La mort de Jésus ne devrait pas nous endeuiller comme si nous avions perdu un être cher. Mais nous devrons nous réjouir parce que c’est cette mort qui a sauvé l’humanité. Il est mort avec nos péchés, nos soucis pour ressusciter le troisième jour et nous donner une nouvelle vie.  Aussi, dit-il dans son homélie, l’hypocrisie ou la trahison du peuple juif qui acclamait Jésus le dimanche des rameaux se laisse voir. Aujourd’hui, en effet, c'est ce même peuple qui crie fort devant Pilate «  crucifie le, crucifie le ». A l’instar de ce peuple, le père nous laisse avec quelques questions de prise de conscience : Qui d’entre nous n’a jamais trahi son meilleur ami,  son parent ou ses connaissances diverses ? Qui n’a jamais été comme Judas ? Qui n’a jamais été comme Pilate en fuyant sa responsabilité en lavant nos mains ? Toi, mon frère, ma sœur,  ma mère, mon père, nous tous, nous sommes comme Judas, Pilate, le peuple juif.


                                                               Paul GOUBA

Zoom sur le syncrétisme en Afrique


Le syncrétisme se présente comme une tentative de conciliation entre diverses croyances. En réalité, il ne concerne pas seulement le chrétien qui, de temps à autre, se tourne vers les religions traditionnelles mais il concerne aussi tout fidèle de quelque religion que ce soit qui recourt à des pratiques qui n’appartiennent pas sa foi. De même, peut être considéré comme syncrétiste celui qui, tout en professant la foi chrétienne,  appartient à des mouvements ésotériques dont l’enseignement est contraire à sa foi. Mais nous allons nous limiter uniquement à celui pratiqué par les croyants catholiques en Afrique.

Le syncrétisme est un phénomène répandu en Afrique. C’est ainsi que dans le bulletin d’information et de formation des chrétiens du diocèse d’Atakpamé (Togo) Á l’écoute n°58 sur le syncrétisme, nous lisons ceci : « Parlant des diverses confessions religieuses qui existent dans son diocèse un évêque africain déclare d’un air ironique : dans mon diocèse, il y a environ 20% de catholiques, 20% de chrétiens non catholiques, 20% de musulmans et 100% de pratiquants des religions traditionnelles »[1]

Deuil et funérailles. https://agencetropiques.wordpress.com/
La question suivante se pose: pourquoi ce retour aux croyances traditionnelles ? Plusieurs raisons expliquent ce retour : D’abord, les pratiques traditionnelles sont souvent liées aux cultures. La pratique traditionnelle en Afrique est donc perçue comme une valorisation des cultures. C’est pourquoi certains chrétiens, sous prétexte de redécouvrir le trésor caché de leur culture, parviennent finalement à se livrer à ces pratiques. Sans se poser la question de savoir si cela est compatible ou non à leur foi.

Ensuite, face à certaines maladies, certains chrétiens pensent qu’ils ne peuvent avoir solution à leurs maux que par la pratique des rites païens. Bien plus, ils ont l’impression que la foi chrétienne n’offre pas de réponses aux questions cruciales qu’ils se posent au sujet de l’ envoutement et la sorcellerie. C’est pourquoi ils se tournent vers la religion traditionnelle dès qu’ils ont un malaise qui dure un peu.

Enfin, nombreux sont ces chrétiens qui se disent que le plus important n’est pas ce a quoi l’on croit mais plutôt la sincérité du cœur. Cela implique que toutes les religions se valent et que toutes les pratiques sont permises pourvu que l’on soit sincère dans ce que l'on fait. Ce qui n’est pas vrai car nous ne pouvons pas servir deux maîtres à la fois, nous dit le Christ.

Face à ces réalités de notre monde actuel, comment lutter contre le syncrétisme ? Nous référant au bulletin d’information et de formation cité plus haut, il nous est proposé quelques moyens simples pour fortifier notre foi en Jésus-Christ. Ainsi, le premier est de renouveler notre confiance au seigneur en l’acceptant dans notre vie comme sauveur. Ensuite, nous devons distinguer la culture du  culte et purifier nos pratiques afin de garder notre fidélité envers notre Dieu. Enfin, il faudrait intensifier notre vie de prière en invoquant souvent le Seigneur, a tout instant de notre vie. Que le Christ mort et ressuscité nous y aide.


K. Gilles NAYO




[1] Bulletin mensuel d’information et de formation des chrétiens du diocèse d’Atakpamé (Togo) A l’écoute n°58 d’Aout 2017.

Pastorale sanitaire

De droite à gauche: Bernard (auteur de cet article), Fabrice, Benjamin, Ernest,
(équipe pastorale au C.M.A. Paul VI) avec le Père Yago

Selon le P. Edgard François YAMEOGO, « La pastorale sanitaire est un ministère de la communauté des croyants, ayant pour objectif d’accompagner les malades à utiliser leurs propres ressources pour parvenir à la guérison, à la libération et à la réconciliation ».

« Apostolat sanitaire » ou « pastorale sanitaire », toutes ces deux appellations renvoient à une même réalité qui est l’accompagnement des malades. En effet, accompagner un malade, c’est le soutenir dans l’épreuve de sa maladie en tenant compte des cinq dimensions de la personnalité qui sont d’ordre social, spirituel, corporel, intellectuel et émotif. Mais il est important de noter que les malades ne sont pas les seuls accompagnés car notre accompagnement s’étend aux familles des malades ainsi qu’aux agents de santé.

L’apostolat sanitaire requiert, au-delà de notre bonne volonté, une formation intellectuelle et spirituelle et une connaissance de soi. Il demande beaucoup d’humilité et de compassion; la sympathie n’y trouve pas sa place car l’accompagnement risquerait de se transformer en “assassinat’’. Cependant, il est important de noter qu’il n’existe pas de spécialiste en accompagnement des malades car chaque malade est unique à son genre puisqu’il existe plusieurs catégories de malades. L’accompagnement diffère donc d’un malade à un autre, d’une catégorie de malades à une autre.

Cet apostolat est pour nous une occasion de consacrer un minimum de notre temps chaque samedi, à l’accompagnement de nos frères et sœurs qui sont sous le poids des maladies de tous genres. Nous exerçons ce ministère à quatre dont un Burkinabè, un Ivoirien et deux Togolais, au C.M.A PAUL VI situé à environ 3 km de la Maison Lavigerie, dans le quartier Signôguê.

Un malade est égal à un accompagnant, ayons souci des malades et accompagnons les !


Bernard YAMEOGO

mercredi 11 avril 2018

LA VIELLÉE PASCALE

Père Evariste SOME pendant la liturgie
C'est avec une grande joie et une ambiance inouïe que la Maison Lavigerie a célébré la veillée pascale de cette année 2018. Bien avant la célébration, la joie de cette veillée se sentait déjà durant les classes de chant. On pouvait aussi constater la détermination des séminaristes dans toutes les activités entrant dans les préparatifs de la fête. Tout cela se faisait dans un climat d'humour qui était favorisé par le beau temps que la pluie du vendredi saint nous avait offert. 

La veillée a commencé à 20h00 et dès 19h30 la cours du séminaire vomissait de fidèles. A 19h50, le feu pascal fut allumé. A 20h00 commence la prière introductive durant laquelle fut allumé le cierge pascal suivi de la procession illuminée pas "l'étoile pascale". Après l'exultet et la traversée des Saintes Ecritures, l'Alléluia de la victoire du Christ sur la mort nous a fait "pleurer de joie ". 

La communauté chrétienne

Jeunes et vieux, femmes et hommes dansaient, chantaient et sautaient. Christ est vraiment ressuscité Alléluia. Mais serait-il la fin de la manifestation de la joie? Surement non. Mais quand encore? Suivons la suite. Notons que l'enthousiasme de cette veillée pascale tire aussi sa source dans la belle homélie présentée par le célébrant principal le père Evariste SOME. 


Bénédiction de l'eau
Au cours de son homélie, il a peint dans un tableau sans retenu le triomphe du Christ, la victoire de l'Amour. Par la même occasion, il a invité les fidèles à prendre part à la joie de la résurrection car personne n'est indigne de participer à cette joie pascale. Ainsi devons-nous changer radicalement notre pensée et notre façon de vivre afin de suivre les pas du ressuscité car même si la victoire est acquise le combat n'est cependant pas terminé, a-t-il souligné. 

La joie à la fin de la célébration
Cette fête s'est passée dans un climat de grande joie car en plus de la joie manifestée durant le gloria, l'action de grâce fut ce que l'on pourrait nommer "l'extrême joie" car l'on pouvait imaginer la présence des Séraphins au cœur de cette veillée pascale car partout l'on entendait des cris de joie, et chacun dansait et chantait. C'était très beau. CHRIST est vraiment ressuscité Alléluia Alléluia.


                                                                                                          Joël NANA



Méditation du 07 au 14 Avril 2018



«C’est moi. Soyez sans crainte »

Tel est le thème que l’équipe Sainte Thérèse de l’enfant Jésus nous propose pour la méditation de cette semaine. En effet lorsque les disciples virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque furent saisis de crainte .Ils avaient peur parce qu’un grand vent s’est mis a souffler et le lac devenait de plus en plus houleux ,agité de mouvement rendant la navigation difficile. Ils avaient également peur parce qu’ils n’avaient pas reconnu que c’était Jésus et ils le prenaient pour un esprit , un fantôme .Cette situation complexe dans laquelle les disciples étaient les avait plongés dans la peur. Mais Jésus les rassura en les disant : « C’est moi. Soyez sans crainte ».

Jésus en marchant sur la mer sans bateau nous montre son pouvoir divin. Il nous montre aussi son pouvoir sur les choses créées.

Tout comme les disciples de Jésus, il nous arrive souvent ou du moins il nous arrivera des moments difficiles, des moments de tempêtes dans notre marche à la suite du Christ. Il nous arrivera peut être des moments de craintes, de doute .Mais le seigneur nous dit de ne pas avoir peur. 

«C’est moi. Soyez sans crainte » .Le seigneur nous aime et il ne nous abandonne pas .Il est avec nous dans nos moments éprouvants, dans nos moments de tempête. Il nous aide à être confiant afin d’atteindre le rivage à l’endroit où nous voulons nous rendre.

Bonne méditation à tous.
                                                                                    
                                                                      Florent TORO

Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur à la Maison Lavigerie




« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d’Israël » (Jn 12, 13). Voici la parole que chantait la foule lorsqu’elle avait appris que Jésus arrive à Jérusalem. Joint à cette chanson,  la foule tenait en mains des branches de palmier, certains d’entre elle étendirent les manteaux sur le chemin du Seigneur pour magnifier son règne et témoigner de sa Seigneurie. L’Église suit jusqu’à aujourd’hui ce rite longtemps daté, pour maintenir et en même temps se souvenir des évènements de la vie passée du Sauveur.  C’était la même chose que nous avons fait dans notre maison. Les branches de palmier en mains, nous chantions : 1. Lumière des hommes ! Nous marchons vers toi Jésus Christ Fils de Dieu ! Tu nous sauveras……….. 2. Ozana David Biiga ye Ozana Weng Biiga paampègre, ………  3. Tous les peuples battez les mains, Acclamez Dieu par vos cris de joie.

            Comme d’habitude, le dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur  est la célébration que l’Église Catholique organise pour annoncer la résurrection du Messie. Cette fête est toujours célébrée une semaine avant Pâques. Elle fait partie d’un des évènements mémorables de notre Seigneur Jésus-Christ.  Cette  célébration a eu lieu cette année, le dimanche 25 mars 2018 sur tout le territoire où le Christ est connu selon la foi catholique. La Maison Lavigerie a aussi organisé cette fête selon ses possibilités pour témoigner de l’événement.


Il faut premièrement dire que les programmes ont commencé  à  7h00 comme les heures de la messe des autres dimanches. Le prêtre célébrant du jour est l’assistant provincial, le père Delphin avec trois autres confrères : le père Evariste, le père Yago et l’Abbé Blaise. Dès 6h55, ils étaient présents avec l’assemblée devant la grande salle pour la première partie de l’ordre du jour. Après une brève homélie sur l’entrée messianique à Jérusalem, les étudiants et les fidèles ont suivi les pères en procession vers la chapelle pour la suite de la grande messe.

Père Delphin
Le père Delphin nous fait comprendre simplement et spécialement deux réalités de la fête : l’entrée de Jésus à Jérusalem et l’annonce de sa Passion.  La plupart des prophètes ont été tués à Jérusalem ; Jésus, conscient de cette réalité ne s’est pas réservé pour y aller mourir, puisqu’il est venu pour faire la volonté du Père. Il a bien su que c’est là où il sera livré aux grands prêtres de la Loi et être crucifié, mais il accepte ouvertement cette humiliation pour le salut de l’humanité. C’est pourquoi dans certains commentaires bibliques, il est dit que Jésus regardant de loin Jérusalem, a pleuré sur la ville pour le fait qu’on avait y martyrisé beaucoup des messagers de Dieu. Homme qu’il était, Jésus a embrassé froidement cette souffrance, car selon la volonté de son Père, c’est à Jérusalem où tout sera accompli.

Une troisième réalité que nous pouvons encore ajouter aux deux autres citées plus haut, est la consubstance de Jésus. La fête des Rameaux mentionne d’une manière ou d’une autre, l’état de Jésus à la fois homme et à la fois Dieu. Dans ses paroles, le Christ a exprimé le désir humain, dans la mesure du possible de renoncer à l’accomplissement de sa mission. Il dit : « Mon âme est triste à en mourir » (Mc 14, 34). Il ajoute : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » (Mt 26,42). Seul l’être en chair peut solliciter cette possibilité de fuir la souffrance. Mais, dans la prière Jésus a retrouvé la force spirituelle qui l’a aidé à aller au-delà de sa volonté.

Il nous revient aussi d’accepter les souffrances, les injures et toutes les humiliations qui peuvent témoigner de notre vie chrétienne. Il nous est nécessaire aussi d’accorder une place importante à la prière pour pouvoir mener une vie toute particulière et habitée par l’Esprit pour trouver la force de dominer les tentations dans les faiblesses. Cette force spirituelle maintiendra toujours notre esprit de façon ardente pour la maîtrise de soi en face de ce qui est charnel. 

L’exemple de Pierre, Jacques et Jean nous témoigne des répercutions de cette sécheresse spirituelle. En ses derniers moments, lorsque Jésus les amène avec lui sur la montagne de Gethsémani, ceux-ci avaient passé tout le temps à dormir en laissant le Seigneur seul en prière.  Voilà en quelque sorte ce que nous avons retenu de l’enseignement de la fête des Rameaux et de la Passion du Seigneur. Que Dieu le père de la miséricorde continue à tourner son regard d’amour sur nous pour pouvoir témoigner de ces richesses spirituelles dans nos différents lieux de la mission. Ainsi, la célébration de l’entrée messianique à Jérusalem prend fin à 08h50 avec la bénédiction finale du père Delphin.
                                                                                    

                                                                                              Benjamin EGAH  


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Six jours avant la fête de la Pâque juive, Jésus vient à Jérusalem. La foule l’acclame lors de son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur.
C’est en mémoire de ce jour que les catholiques portent des rameaux. Ces rameaux, une fois bénis, sont tenus en main par les fidèles qui se mettent en marche, en procession : marche vers Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ.
La foule nombreuse venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem ; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Ces paroles sont chantées comme antienne d’ouverture au lieu où les fidèles se sont réunis : après une brève allocution, le célébrant bénit les rameaux et l’on lit le récit évangélique de l’entrée messianique de Jésus avant de se rendre en procession jusqu’à l’église.
La tradition chrétienne veut que l’on emporte, après la messe, les rameaux bénits, pour en orner les croix dans les maisons : geste de vénération et de confiance envers le Crucifié.

dimanche 1 avril 2018

DIMANCHE DE LA RÉSURRECTION






Homélie du Jeudi Saint


Pendant le lavement de pieds à la Maison Lavigerie

Pourquoi Jésus nous lave-t-il les pieds et pourquoi demande-t-il que nous nous lavions les pieds les uns aux autres ?

Jean Vanier dit qu’il y a trois significations du lavement des pieds : un signe pour transmettre l’amour, un moyen pour enseigner le service de l’autorité, un moyen pour transformer la pyramide de la société en un Corps de solidarité.

Il y a cinq ans que nous avons un nouveau Pape, le Pape François. Il a probablement profité de ce jour, le Jeudi Saint, pour nous donner quelques indications sur la façon dont il va exercer son pontificat et comment il voudrait que nous exerçons notre foi.

Seulement quelques jours après sa nomination, son election comme Pape, il a pris probablement une des plus radicale decisions de son ministère comme Pontiff… Quelle était sa décision? Sa décision était de sortir hors des murs du Vatican dans la liturgy de Jeudi Saint, quelques jours après son élection. Avant tout, la liturgy de Jeudi saint se faisait à l’intérieur de la Basilique Saint Pierre. Alors avec ce signe, selon moi, il a voulu nous interpeller de plusieurs façons. 

Il est sorti hors des murs du Vatican. Mais, où a-t-il décide d’aller?  Il a décidé de sortir dans les lieux défavorisés de la société, où les plus marginalisés et exclus de la société habitent. Il a décidé d’aller dans une prison. Avec tout ses vêtements liturgiques il n’avait pas peur de se confondre aux prisonniers, même de se salir. Mais, il ne s’est pas arrêté là. Il a aussi décidé de laver le pieds, pas seulement aux hommes comme la tradition a toujours indiquée, mais Il a lavé les pieds des femmes, cela était un scandale pour beaucoup de gens, parce que comme les douze disciples étaient des hommes, beaucoup pensaient que seuls les pieds des hommes peuvent être lavés. Et cette tradition était très ancrée dans la mentalité de l’Eglise en général.

La première année de son pontificat, le Pape François avait été, pour la Messe et le lavement des pieds du Jeudi Saint, dans une prison pour mineur, le Casal del Marmo,  où il avait lavé les pieds d’une jeune fille musulmane.

Quand j’étais curé à Dar es Salaam je ai vécu cette difficulté avec les hommes leaders de la communauté chrétienne, il était très difficile pour eux d’admettre que les pieds d’une femme peuvent être lavé. 

Le Pape François, n’a pas fait que seulement ces deux signes, c’est-à-dire, de sortir et de laver les pieds des femmes. Un autre signe très significative qu’il nous a donné, et de grand valeur symbolique, c’est qu’il a lavé les pieds d’un musulman, d’une personne d’une autre religion, d’une autre croyance, qui a été accueilli dans notre liturgie encore sans peur. Le Pape n’a pas demandé s’il a été baptisé ou pas, avant de le servir. Donc c’est l’amour qui prime toujours dans l’action de Jesus et du Pape François.

Les trois gestes du Pape François nous montrent une direction pastorale. Le Pape François nous indique où on doit aller, et à qui spécialement on doit rencontrer et inclure. 

On doit aller aux lieux moins favorisés. Mais dans notre monde actuelle où se trouvent les lieux défavorisés? Est-ce que nous pouvons dire que le Burkina Faso, comme pays, est défavorisé? c’est-à-dire au niveau de développement humain, d’infrastructure, de pauvreté. Le pays du Burkina Faso, selon le ranking de développement humain de Nations Unies, il est le cinquième pays le plus pauvre du monde. En ajoutant, maintenant aussi au niveau d’insécurité terroriste le Burkina est très défavorisé. Est-ce qu’on peut dire que le pieds du Burkina sont lavés dans le monde d’aujourd’hui? Est-ce qu’on peut dire qu’il y a une présence fidèle et amoureuse de l’extérieur vers nous? Est-ce que l’Eglise universelle pense réellement à nous en connaissance de la précarité matérielle? 

Et entre nous, que faisons nous? Est-ce que nous nous lavons les pieds les uns vers les autres? Dans le monde patriarcal où nous vivons, est-ce que l’homme peut se mettre à genoux et laver les pieds de sa femme?  Est-ce que nous pouvons commander à travers l’amour et le service? C’est, ce que Jésus nous demande.

C’est pour cela que le Pape aussi nous invite a l’inclusion de la femme en lui lavant ses pieds.

Finalement il nous invite a l’écoute de l’autre, spécialement l’autre qui a une croyance différente. Donc, pour le Pape l’autre n’est pas une menace ni un ennemi, mais un être humain qui doit être aimé et valorisé dans sa difference.

Les trois signes proposés par le Pape sont très missionnaires. Ils nous invite à sortir de nos zones de confort, d’inclure, de rencontrer, et d’aimer inconditionnellement ce qui est différent.

Un grand défi pour nous tous!!!

Comme le dit Gandhi: “Soi le changement que tu veux voir dans le monde.” Donc, explorons les marginalisés dans notre intérieur, qu’est-ce que nous marginalisons en nous mêmes? Qu’est-ce que nous ne voulons pas voir? même accepter, parler, montrer de nous mêmes et de nos origines? Si nous ne nous réconcilions pas avec nous mêmes, si nous ne nous aimons pas inconditionnellement, et si nous ne nous acceptons pas, c’est-à-dire, si nous ne nous lavons pas nos propres pieds, nous ne pouvons pas laver les pieds d’une autre personne.

Donc soyons, incarnons, le changement que nous désirons dans le monde, au Burkina, dans nos familles, dans nos lieux de travail, avec nos amis, nos voisins, et avec ceux que nous ne nous entendons pas.

Aujourd’hui Dieu se révèle d’une manière unique, aujourd’hui Dieu nous montre son coeur, le plus intime de lui même. Il nous montre quelque chose que nous avons toujours des difficultés d’être d’accord. Aujourd’hui Dieu nous montre sa vrai nature: l’HUMILITÉ. Il n’y a pas un autre cheminement d’entrer et de nous communier avec Dieu sauf à travers l’humilité. 

François Varillon dit “la vocation de l’homme, donc le sens de sa vie, est de vivre comme Dieu vit, donc d’aimer comme Il aime.”

Vivons comme Dieu vit!!! Aimons comme il aime!!! Servons comme il nous serve!!!


Père Yago Abeledo, M.Afr.

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Depuis le 21 janvier 2016, le Pape François a modifié, par un décret, le rite liturgique du Jeudi Saint.

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