mercredi 27 décembre 2017

VŒUX DU RECTEUR POUR LE NOUVEL AN 2018

Chers amis,

Depuis samedi 23 décembre 2017 jusqu’au samedi 06 janvier 2018, nos grands séminaristes seront en congé en familles biologiques ou adoptives. Je dis un grand et sincère merci aux différentes familles d’accueil. Je félicite tous les formateurs, le personnel ainsi que tous les grands séminaristes pour le travail abattu et les efforts consentis durant le premier trimestre, et je leur souhaite un bon temps de repos mérité. 

En cette période de poussière et de froid harmattanien au Sahel ; en cette période de neige et de froid hivernal dans l’Hémisphère Nord, que la Lumière du monde Jésus-Noël, purifie, illumine et réchauffe les cœurs de toute l’humanité par ses rayons de santé, de paix, d'amour, de joie et de sagesse !

Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s’illumine pour nous, et nous seront sauvés (Psaume 66, 1-3).

Joyeux Noël 2017 et mes vœux les meilleurs pour l’an 2018 à toutes et à tous !

Très cordialement,
Père Juvénal Sibomana

vendredi 22 décembre 2017

NOËL EN FAMILLE



Noël c’est chaque jour, pourvu que l’homme se laisse rencontrer par Dieu. C’est fort de cette affirmation que la communauté lavigerienne a célébré en différé Noël 2017. Cette célébration communautaire annonce en effet les congés des séminaristes, qui regagneront leurs familles ou familles d’accueil pour y célébrer la naissance de leur Sauveur Jésus Christ, celui pour  qui ils ont tout quitté pour se retrouver à la Maison Lavigerie. Cette Noël anticipée a été l’occasion pour nous de nous ériger en Père Noël et de nous offrir des cadeaux les uns aux autres, témoignant ainsi de notre fraternité. En attendant de revivre le réveillon du 24 décembre, nous avons eu un avant goût. Tout le était content de cette Noël célébrée en FAMILLE.

mercredi 20 décembre 2017

LANCEMENT OFFICIEL DU BLOG



Enfin un blog à la disposition du Grand Séminaire des Missionnaires d’Afrique. Annoncé dès le début de l’année, le désir de Maison Lavigerie, maison de formation pour la première étape de tout le parcours, s’est vu accompli. Le comité chargé de l’exécution de cette tâche a fait montre d’abnégation et de professionnalisme dans la création de ce site internet. Présenté à la grande communauté le dimanche 17 décembre dernier, le blog a connu l’adhésion de tous. Cette cérémonie de présentation a, en même temps, connu le lancement officiel du site. Il est donc désormais accessible aux internautes.  Tout en espérant qu’il sera d’un intérêt fort considérable pour eux (les internautes), le comité de pilotage du blog a rappelé à l’ensemble de la communauté que sa réussite dépendra grandement de l’implication de tous.

lundi 18 décembre 2017

Saint Charles Lwanga et Les Saints Martyres de l'Ouganda



Ces Saints habitaient une contrée au milieu de l’Afrique, appelée Ouganda. Personne n’y avait jamais prononcé le nom de Dieu et le démon y régnait par l’esclavage, la sorcellerie et le cannibalisme. Deux Pères Blancs, le P. Lourdel et le P. Livinhac débarquèrent un jour chez ces pauvres indigènes. Ils se présentèrent aussitôt au roi Mutesa qui les accueillit pacifiquement et leur accorda droit de cité.

Les dévoués missionnaires se faisaient tout à tous en rendant tous les services possibles. Sept mois à peine après l’ouverture du catéchuménat, ils désignaient quelques sujets dignes d’être préparés au baptême. Le roi Mutesa s’intéressait à ce que prêchait les Pères, mais leur prédication alluma bientôt la colère des sorciers jaloux et des Arabes qui pratiquaient le commerce des Noirs.
Pressentant la persécution, les Pères Lourdel et Livinhac baptisèrent les indigènes déjà préparés et se retirèrent au sud du lac Victoria avec quelques jeunes Noirs qu’ils avaient rachetés. Comme la variole décimait la population de cette contrée, les missionnaires baptisèrent un grand nombre d’enfants près de mourir.

Après trois ans d’exil, le roi Mutesa vint à mourir. Son fils Mwanga, favorable à la nouvelle religion, rappela les Pères Blancs au pays. Le 12 juillet 1885, la population ougandaise qui n’avait rien oublié des multiples bienfaits des missionnaires, accueillait triomphalement les Pères Lourdel et Livinhac. Les Noirs qu’ils avaient baptisés avant de partir, en avaient baptisé d’autres ; l’apostolat s’avérait florissant. Le ministre du nouveau roi prit ombrage du succès des chrétiens, surtout du chef des pages, Joseph Mukasa, qui combattait leur immoralité.

Ami et confident du roi, supérieurement doué, il aurait pu devenir le second personnage du royaume, mais sa seule ambition était de réaliser en lui et autour de lui, les enseignements du Christ. Le ministre persuada le jeune roi que les chrétiens voulaient s’emparer de son trône ; les sorciers insistaient pour que les prétendus conspirateurs soient promptement punis de mort. Mwanga céda à ces fausses accusations et fit brûler Joseph Mukasa, le 15 novembre 1885.

« Quand j’aurai tué celui-là, dit le tyran, tous les autres auront peur et abandonneront la religion des Pères. » Contrairement à ces prévisions, les conversions ne cessèrent de se multiplier. La nuit qui suivit le martyre de Joseph, douze catéchumènes sollicitèrent la grâce du baptême. Cent cinq autres catéchumènes furent baptisés dans la semaine qui suivit la mort de Joseph, parmi lesquels figuraient onze des futurs martyrs.

Le 25 mai 1886, six mois après l’odieux meurtre de Joseph, le roi revenant de chasse fit appeler un de ses pages, nommé Denis, âgé de quatorze ans. En l’interrogeant, Mwanga apprit qu’il étudiait le catéchisme avec Muwafu, un jeune baptisé. Transporté de rage, il l’égorgea avec sa lance empoisonnée. Les bourreaux l’achevèrent le lendemain matin, 26 mai, jour où le despote déclara officiellement la persécution ouverte contre les chrétiens.

Le même jour, Mwanga fit mutiler et torturer le jeune Honorat, mit la congue au cou à un néophyte appelé Jacques qui avait essayé autrefois de le convertir à la religion chrétienne. Ensuite, il fit assembler tous les pages chrétiens et ordonna qu’on les amena pour être brûlés vifs sur le bûcher de Namugongo. Jacques périt sur ce bûcher en compagnie des autres martyrs, le 3 juin 1886, fête de l’Ascension.

« On avait lié ensemble les jeunes de 18 à 25 ans, écrira le Père Lourdel ; les enfants étaient également liés, et si étroitement serrés les uns près des autres qu’ils ne pouvaient marcher sans se heurter un peu. Je vis le petit Kizito rire de cette bousculade comme s’il eût été en train de jouer avec ses compagnons. » Ils sont en tout quinze catholiques. Trois seront graciés à la dernière minute. On compte officiellement vingt-deux martyrs catholiques canonisés dont le martyre s’échelonne de l’année 1885 à 1887.

Le groupe des condamnés marchait vers le lieu de leur supplice, lorsqu’ils rencontrèrent un Noir nommé Pontien. « Tu sais prier ? » questionna le bourreau ; sur la réponse affirmative de Pontien, le bourreau lui trancha la tête d’un coup de lance. C’était le 26 mai 1886. Le soir venu, on immobilisa les martyrs dans une cangue et on ramena de force à la maison, le fils du bourreau, au nombre des victimes. Après une longue marche exténuante, doublée de mauvais traitements, les captifs arrivèrent, le 27 mai, à Namugongo. Les bourreaux, au nombre d’une centaine, répartirent les prisonniers entre eux.

Les cruels exécuteurs travailleront jusqu’au 3 juin afin de rassembler tout le bois nécessaire au bûcher. Les prisonniers doivent donc attendre six longues journées de privations et de souffrances, nuits de froid et d’insomnie, mais plus encore d’ardentes prières, avant que la mort ne vienne couronner leur héroïque combat. Le martèlement frénétique des tam-tams qui se fit entendre toute la nuit du 2 juin indiqua aux martyrs qui languissaient, garottés dans des huttes, que l’immense brasier de leur suprême holocauste s’allumerait très bientôt.

Charles Lwanga, magnifique athlète d’une vigueur peu commune, à qui le roi avait confié un groupe de pages auxquels il avait enseigné le catéchisme en cachette, fut séparé de ses compagnons afin d’être brûlé à part, d’une manière particulièrement atroce. Le bourreau alluma les branchages de manière à ne brûler d’abord que les pieds de sa victime. « Tu me brûles, dit Charles, mais c’est comme si tu versais de l’eau pour me laver ! » Lorsque les flammes attaquèrent la région du coeur, avant d’expirer, Charles murmura : « Mon Dieu ! mon Dieu ! »

Comme le groupe des martyrs avançait vers le bûcher, un cri de triomphe retentit : Nwaga, le fils du chef des bourreaux, avait réussi à s’enfuir de la maison pour voler au martyre ! Il bondissait de joie en se retrouvant dans la compagnie de ses amis. On l’assomma d’abord d’un coup de massue, puis il fut roulé avec les autres dans des claies de roseaux pour devenir dans un instant la proie des flammes.

Après leur avoir brûlé les pieds, ils reçurent la promesse d’une prompte délivrance s’ils renonçaient à la prière. Mais ces héros ne craignaient pas la mort de leur corps et devant leur refus catégorique d’apostasier, on commença à incendier le bûcher. Par-dessus le crépitement du brasier et les clameurs des bourreaux sanguinaires, la prière des saints martyrs s’éleva calme, ardente et sereine : « Notre Père qui êtes aux cieux... » On sut qu’ils étaient morts lorsqu’ils cessèrent de prier.

Le dernier des martyrs s’appelait Jean-Marie. Longtemps obligé de se cacher, las de sa vie vagabonde, il désirait ardemment mourir pour sa foi. Malgré les conseils de ses amis qui essayaient de le dissuader de ce projet, Jean-Marie résolut d’aller voir le roi Mwanga. Nul ne le revit plus jamais, car le 27 janvier 1887, Mwanga le fit décapiter et jeter dans un étang.


La dévotion populaire aux martyrs de l’Ouganda prit un essor universel, après que saint Pie X les proclama Vénérables, le 16 août 1912. Leur béatification eut lieu le 6 juin 1920 et ils reçurent les honneurs de la canonisation, le 18 octobre 1964.

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Qui sont Saint Charles LWANGA et ses compagnons ?

Saint Charles et les martyrs de l’Ouganda (1886 et 1887). Ce sont les premiers martyrs de l’Afrique noire. Dès 1880, les Pères Blancs avaient commencé d’évangéliser l’Ouganda, sans que le roi d’alors s’y opposât. Vint son successeur, Mwanga, qui vit là une menace contre le commerce d’esclaves qu’il pratiquait. Comme il avait des mœurs contre nature, il devint enragé quand ses pages chrétiens et Charles Lwanga, leur chef, refusèrent de se prêter à ses fantaisies [au nom de leur foi chrétienne]. Autrement dit, Saint Charles Lwanga et les siens préférèrent obéir à Dieu plutôt qu’au prince. Cette attitude leur valût la vie. Tout ceci se passa sur une colline, près de Rubaga. Paul VI les canonisa en 1964. Pour ce qui concerne Saint Charles Lwanga, nous pouvons dire que Saint Charles a été un vaillant soldat du Christ et de son Eglise. Il a su témoigner de sa foi et montrer aux siens le chemin qui mène à Dieu. 

Pourquoi le choix de Saint Charles LWANGA comme saint patron de notre équipe de vie ?

Nous avons choix Charles LWANGA comme patron de notre équipe car nous avons été profondément séduis par son témoignage de vie. Pour ce fait, nous voudrions calquer notre vie et nos activités de cette année sur le modèle de ce vaillant homme qui n’a pas eu peur de désobéir au roi sachant bien ce que cette attitude lui vaudra. Sans peur ni trouble au visage, il est resté fidèle jusqu’à la fin, même devant l’atroce torture que l’on infligeait à ces frères chrétiens. Il les a encouragés et soutenus sur le chemin du martyr.

Qu’est-ce que nous voulons vivre de lui ?

 De Saint Charles LWANGA nous voudrions imiter sa profession de foi, son grand courage face aux défis du monde, sa persévérance, sa fidélité, sa détermination et sa franchise. Telles sont les qualités que chacun de nous essayera d’incarner dans tout ce qui fera ou dira en communauté comme dans le monde extérieure. Fort de cela, nous implorons la force de Dieu par l’intercession de Saint Charles LWANGA afin de pouvoir faire mien les qualités de notre Saint patron et être des témoins vivants de l’Evangile en tout temps et en tout lieu, en contre temps et en contre vent. Ainsi soit-il !

Quels sont les membres de notre équipe ?


Notre équipe de vie est composé de onze membres dont un formateur et dix étudiants. Nous sommes de quatre nationalités à savoir un espagnol, un malien, un ivoirien, deux togolais et six burkinabè. Cette diversité, loin d’être objet de discrimination et de faiblesse, de division et de rejet, fait au contraire notre richesse, notre beauté et notre force. Pour nous, chaque membre de notre équipe est un don du Ciel, un cadeau de la part de Dieu, raison pour laquelle il est unique, irremplaçable.

dimanche 17 décembre 2017

L' Équipe Sainte Thérèse de l'enfant Jésus

Sainte Thérèse de l’enfant Jésus est la sainte que les dix membres de l’équipe ont choisit comme modèle de vie en cette année académique 2017-2018. Quelles sont les raisons qui justifient le choix de cette moniale ? Le témoignage de la jeune Thérèse nous a séduits. Son jeune âge,  nous montre qu’il n’y pas d’âge pour se donner à Dieu. Sa prière confiante, ardente et persévérante est pour nous un modèle, nous voulons nous aussi mettre la prière au centre de notre vie d’équipe. L’histoire de sa vie montre que Thérèse était en tout temps illuminée par la présence du Christ, et en tout ce que vivait joie comme peine elle remettait tous au Seigneur. Chaque personne est l’image de Dieu, alors elle mérite affection et respect. Sainte Thérèse est l’auteur de la célèbre citation que l’on dit à chaque prêtre le jour de son ordination « Considère chaque messe que tu célèbre comme ta première messe, et célèbre le comme si c’était la dernière ». Nous aimerions que la joie de Thérèse nous anime et que son espérance ravive notre foi en Jésus Christ afin que nous aussi nous ayons le courage de nous donner entièrement à Dieu tout comme elle. Que les prières de sainte Thérèse nous obtiennent l’humilité, l’unité et la charité. Amen !

Wilfrid KINDA
 

Thème: SI NOUS MOURRONS AVEC LE CHRIST, AVEC LUI NOUS VIVRONS

  " Si nous mourrons avec le Christ, avec lui nous vivrons " Chers frères, Pas à pas nous avançons vers la grande célébration Pa...