samedi 27 janvier 2018

Méditation 21-27 Janvier 2018

Thème de la semaine : 
« C’est le temps de la moisson » Mc 4, 29b


            Il y a un temps pour toute chose sur cette terre nous dit Ecclésiaste. Un temps pour semer et un autre pour récolter. Mieux encore un temps pour recevoir les connaissances et un temps pour les partager.  Bien avant tout propos permettez que nous analysions  ces deux mots : semer et récolter. Semer est le fait d’épandre une semence sur une terre préparée dans le but d’obtenir de nouveaux plants qui, à leur tour produirons des fruits. Récolter, c’est recueillir les fruits d’un effort. La finalité de la semence est d’obtenir une bonne récolte. Pour cela  certaines conditions sont exigées. Avoir une terre fertile, une régularité de la pluie, et l’entretien des plants jusqu’à la maturation etc. Il est à noter que pour y arriver, seul le travail, l’effort, le bon suivi des plants sont de rigueur. Comme exemple fulgurant, nous pouvons observer l’altitude du cultivateur. Frères, conscients  du début des examens, l’équipe saint François d’Assise nous propose ce thème suivant : « C’est le temps de la moisson » Mc 4, 29b. Vous allez nous dire que nous n’avons pas encore semé parce que les examens sont dans cette semaine. Mais rappelons-nous que nous avons commencé à semer depuis septembre et la composition n’est que l’apothéose.  C’est le moment de bénéficier des fruits de nos efforts des cinq mois de labeur. Prenons l’exemple du cultivateur que nous avons énuméré au dessus. Il sait que la certitude d’avoir une bonne moisson s’observe au début et durant l’activité agricole et non à la fin. Alors montrons durant ces compositions que les cours reçus sont tombés dans des terres fertiles. Pour cela frères bien aimés de Dieu, il est nécessaire et fondamental que nous soyons concentrés, rigoureux dans le travail. Mais il faut aussi être détendu pour ne pas être crispé. Surtout n’ayons pas peur mais ayons confiance en nous-mêmes.

            Demandons à l’Esprit Saint, maître de toutes les sciences, de nous inspirer durant nos différentes compositions. Que saint Joseph de Copertino, patron des examens, prie et intercède pour nous. Fructueuse méditation à nous.

MILOGO Jérôme

Lettre épistolaire au palu dengue

Ministère des Droits Humains et de la Santé                                   

Association des Victimes du Palu Dengue



Secrétariat général 


Objet : Lettre épistolaire au palu dengue


Cher je ne sais quoi,

            Après des jours de réflexion et de constat, nous n’avons pas résisté de prendre notre plume pour te faire part de ce que nous ressentons au plus profond de notre cœur. En effet, si tu te rappelles cela fait plus d’une année que nous avions entendu parler de toi, surtout dans certaines localités. En ce temps là, nous pensions que tu serais une star de tout au plus de quelques mois. Mais tu nous démontres que tu es venu pour perdurer sur la scène pandémique. Comme toute artiste en herbe a pour ambition de devenir une star, tu es effectivement entrain de montrer à la scène internationale que tu veux être connu et reconnu. Tu as raison. Car ce n’est pas en restant dans le mutisme et dans l’inaction que tu te feras connaître mais le problème est que tes prestations ne nous plaisent pas et n’ont aucun intérêt lucratif  ni ludique pour nous et nous ne pensons pas que tu puisses faire des fans si ce n’est par la force. Tes mélodies n’expriment que la mélancolie, la complainte et la tristesse pour ceux qui t’écoutent. On nous racontait que tu es comme ton cousin palu mais à ce que nous sachons tu es plus fou que lui, ce qui explique ton nom de dengue. Nous nous demandons si tu es dingue ou c’est tes victimes que tu rends dingues de toi. Cependant, sache que si tu rends les gens dingues c’est que tu es suspect et passif de mandat de dépôt. Car tu t’es insurgé dans un pays de droit et tu commences à enfreindre les normes et les règles. Tu exagères et nous ne pourrons pas continuer de tolérer tes barbaries. Vois-tu toute la terreur que tu sèmes dans ces derniers temps dans le pays des hommes intègres ? N’as-tu jamais entendu parler de ces hommes qui ne reculent devant rien car la patrie ou la dengue, ils vaincront.

 Apparemment tu es sans limites, nous ne pensions pas que tu allais même offrir tes prestations dans certains lieux dits « forêt sacré ». Nous ne nous sommes rendu compte que le jour où tu commenças à chanter et à  danser autour de nous, c’est alors que nous avions su que tu t’es invité sans invitation. Et à notre surprise étonnante en espace d’un mois, tu as rendu dengue de toi environ six sages de la « forêt sacré ».

            L’oiseau a beau volé dans les espaces éthérés, ses os finiront par se disperser par terre. Et plus encore il y a un temps pour tout sous ce soleil. Tu as assez fait ton petit bonhomme de chemin, il est temps pour toi de t’en aller. A vrai dire nous ne voulons plus de toi chez nous et puis nous n’avons jamais voulu de toi. Ou bien tu es venu sur l’invitation de ton cousin palu, si c’est le cas il serait judicieux et prudent pour toi de plier tes baluchons et de partir de la même manière dont tu es venu sans  protocole et profite s’en  pour  amener ton cousin palu et tes nièces, oncles etc. Nous voulons continuer à vivre dans une communauté de saints et de sains dans la paix et la joie, la justice et la quiétude. Tu n’as pas besoin de visa la porte t’es grandement ouverte. Surtout ne te donne pas la peine  en aucun cas de revenir sous prétexte nous saluer. On n’a qu’en faire de cela. Nous pensons que nous nous sommes bien compris dans cette logique des choses. Nous aimerons te dire que ce missile est l’œuvre de tous les autochtones de cette cité planétaire. Ils le font pour exprimer leur ra bol. Nous admettons que le message n’est pas tombé dans des oreilles de sourd car si c’est  le cas nous serons dans l’obligation de porter l’affaire à l’OMS et à la CPI. Et là tu risques de laisser ta peau.

En ne nous entendant pas  une suite favorable, nous te souhaitons bon vent et à ne jamais nous revoir.  


                                            Fait à Ouagadougou, aujourd’hui.

                                                                                              MILOGO Jérôme

Méditation 14-20 Janvier 2018


Chers frères en Christ, en cette 2e semaine du temps ordinaire, le seigneur notre Dieu plein d’amour nous appelle à lui. Peut-être que nous nous posons souvent la question de savoir qui sommes nous? Nous n’avons pas à craindre, nous sommes les fils de Dieu. S’il arrivait que Jésus nous demande : « qui suis-je pour vous ? » Nous emprunterons les mots de Marc l’évangéliste pour dire : « Tu es le Fils de Dieu. » Eh  bien, cette réponse est le thème que nous propose l’équipe Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus pour notre méditation. Nous reconnaissons en Jésus le Fils de l’Homme. Les esprits malins en voyant Jésus s’écriaient en disant : « Tu es le Fils de Dieu. » Ceux-ci proclament  sa filiation divine malgré la défense qu’il leur en a faite. Voyez-vous  combien il est puissant notre Dieu ?  Pour nous, il est temps de prendre conscience que nous ne sommes pas seuls et que Dieu est avec nous. Emmanuel est venu, Il est à nos côtés.Au cours de cette semaine, reconnaissons en Lui ce « Fils de Dieu » en qui nous pouvons avoir confiance et porter, comme la fumée de l’encens qui monte, nos soucis afin qu’il nous les soulage pour que nous parvenions sans encombre à accomplir sa volonté. 

Bonne et fructueuse méditation à tous et à chacun. !!!


BAKO W. Sidoine

lundi 15 janvier 2018

Pièce théâtrale: Le procès des fétiches

Le chef du village en compagnie du grand Marabou du village et du prêtre du Scoulbatousse

C'est  avec joie que nous, les étudiants de la maison Lavigerie, avions commémoré le 125eme anniversaire du retour à Dieu du cardinal Charles Lavigerie, fondateur des missionnaires d'Afrique, Pères Blancs et des sœurs de Notre Dame d’Afrique, Sœurs blanches. Plusieurs activités ont meublé les festivités dont la pièce théâtrale qui était la principale. Celle-ci, animée par les étudiants de la Maison Lavigerie, avait pour titre Le procès des fétiches. Elle a en effet durée une heure d'horloge et a vu la participation de 23 acteurs. Les acteurs, durant cette période ont mis en œuvre les talents dont-ils disposent pour la réussite de l’activité. Ils ont ainsi montré leur docilité dans d'autres activités de la vie.


L'intellectuel Gazaré en train de convaincre ses parents du non fondé du sacrifice

Dans cette pièce théâtrale, il était question d'un sacrifice humain. En fait, c'était une histoire qui s’est déroulée dans un village du nom de Tincé. Abusant de la confiance du roi, Zerkana et Zerzeto, respectivement marabout et prêtre, ont intentionnellement servi un fétiche inexistant du nom de Scoulbatousse (un fétiche pour le village) afin de réaliser leur dessein. Celui d’approvisionner leur fils en poulets et filles; car ces derniers, après avoir prouvé aux deux vieux que les fétiches n’existent pas, ont muri l’idée de se servir de l’ignorance du peuple pour s’enrichir. Ainsi, zerkana, en voulant descendre de son lit le matin et son pied gauche étant le premier à fouler le sol, a trouvé en cet acte inhabituel le signe qu'un malheur rode autour du village. Par conséquent il faudrait un sacrifice d'une jeune belle fille et vierge pour enrailler le sort. Mais, pensant avoir réussi leur coup, le secret des deux vieux, zerkana et zerzeto a été dévoilé lorsque leurs fils ( Mcondo et Mwoudou) ont été appréhendés par des gendarmes dans les trafics de filles pour la prostitution. Puis, ils furent conduit au village avec Ladba et Sita, les deux filles du village sensées être sacrifiées au fétiche. En fait, ces vieux prétendaient faire le sacrifice seul derrière une montagne. Pourtant en ce lieu, les attendaient Mwoudou et Mcondo, qui à leur tour, partaient avec les filles en ville pour les livrer aux hommes à des fins lucratives.

Deux membres du Conseil des Sages échangeant sur l'exclusion de Yaré du conseil

La préparation de cette scène a engagé toute la communauté. Il a fallu ainsi des mois pour la préparer. Il est à noter que le public a beaucoup apprécié la scène sur tous les plans. Car les sacrifices aux fétiches sont des réalités que nous vivons au niveau de l’Afrique. L’objectif de cette scène était de montrer les défis que présente la mission. Puisse le sacrifice de Jésus Christ,  sacrifice définitif et ultime qui rend caducs tous les autres sacrifices, nous aider.


Gilles NAYO

Thème: SI NOUS MOURRONS AVEC LE CHRIST, AVEC LUI NOUS VIVRONS

  " Si nous mourrons avec le Christ, avec lui nous vivrons " Chers frères, Pas à pas nous avançons vers la grande célébration Pa...