mercredi 28 février 2018

Récollection:« Convertissez-vous à l’humilité de Dieu ! Croyez-à la Bonne Nouvelle ! »


Dans la nuit du 23 au 24 février midi, a eu lieu la récollection spirituelle mensuelle. Cette récollection, animé par le père Yago, avait pour thème : « Convertissez-vous à l’humilité de Dieu ! Croyez-à la Bonne Nouvelle ! »

Au cours de la récollection le prédicateur nous a invités à la conversion. En ce temps de carême que nous donne l’Église comme un temps de renouveau, un temps de miracle, un temps de grâce, le prédicateur a signifié que cette conversion consiste à aller  au-delà de nous-mêmes et chercher à rencontrer Dieu dans notre vie. Dans cette rencontre avec Dieu, nous sommes appelés à entrer dans sa nature étonnante, dans le cœur de Jésus. Pour ce faire, nous devons sortir de nous-mêmes et nous mettre « dans les chaussures de Dieu » et chercher à vivre comme Lui. Cela implique que nous devons nous mettre à sa place et tout faire comme si nous étions Dieu lui-même : aimer comme lui, penser comme Lui, servir come Lui… bref, nous devons agir en toutes circonstance comme Lui, Dieu agirait ; nous devons Lui ressembler. Et cela n’est possible que si nous savons qui est Dieu et qu’est-ce qu’il fait. Pour cela, le père Yago nous a donnés des textes de méditations qui nous ont permis de vraiment voir à quoi Dieu ressemble. Ces textes Jn 13, 2-9 (le lavement des pieds) et Jn 10, 9-10, nous ont  respectivement permis de découvrir en Jésus, l’humilité parfaite de Dieu et dans le la volonté de Dieu de donner la vie à tous les hommes sans condition. Alors, ressembler à Dieu, c’est pouvoir vivre de façon humble au milieu de nos frères et nous ériger, comme le Christ, en humble serviteur pour eux et chercher à ce que tous aient la vie de Dieu. Vivre comme Dieu, c’est chercher à entrer dans la conscience authentique de Dieu et cela ne peut se faire que grâce à la patience que nous aurons envers nous-mêmes.

En ce temps de conversion que l’Église nous offre, temps de changement, de transformation et de miracle dans nos vie, temps de la préparation vers Pâques, cette récollection viens nous montrer la nécessité de retourner à Dieu en nous dépouillant de notre vieil homme. Cet effort constant de conversion par la volonté de ressembler à Dieu en tout et à travers la foi en la Bonne Nouvelle,  nous fera, sans nul doute,  porter d’innombrables fruits spirituels, et c’est en cela que notre conversion, celle de vivre comme Dieu, sera effective.

Léonard OLADE Koffi

vendredi 23 février 2018

Une semaine de retraite à la Maison Lavigerie


Du samedi 27 Janvier au samedi 03 Février 2018, nous, les grands séminaristes de la première et de la deuxième années de philosophie à la Maison Lavigerie, avons vécu une semaine de retraite. Cette semaine extraordinaire venait juste de clore le premier semestre qui heureusement s’était bien achevé par l’inestimable grâce de Dieu et avec le secours de la très Sainte Vierge Marie.


Je m’en vais donc à l’essentiel pour vous partager comment nous avons vécu cette semaine spirituelle et d’une manière personnelle comment ai-je passé cette semaine.

Avec un programme simple, l’animateur de la retraite, le Père Théophile CAERTS venu du Togo et plus précisément de Talo, nous a guidés progressivement vers Dieu : « Je ne suis pas venu pour vous parler de moi-même mais de Dieu, » disait-il au prime abord. Pour ce faire, il nous était nécessaire, pour bien vivre l’esprit de la retraite, de nous déconnecter de tout et d’observer un silence sacré tout au long de la semaine. 

Chaque jour, nous nous rassemblons dans la chapelle pour commencer la journée avec la prière des Laudes. Puis, un enseignement nous est donné par le prédicateur sur un thème donné. Ainsi, au cour de la retraite le Père Théophile a développé quelques thèmes importants, à la lumière de l’Evangile et selon son expérience propre de la vie missionnaire. Comme thèmes, nous pouvons citer : la prière, la vie communautaire, l’obéissance, la vocation, l’humilité, la révision quotidienne et la place de Marie. En effet, nous pouvons retenir que la prière est la base de la vie communautaire. Alors, elle doit être la priorité des priorités et la respiration de notre cœur. En ce qui concerne  la vie communautaire, nous pouvons souligner que la communauté est un lieu de fête et de pardon ; nous sommes responsables des uns des autres dans une communauté et nous devons la vouloir. Quant à  l’obéissance que l’on doit à Dieu seul, elle est la vertu capitale pour l’apôtre. La vocation qui consiste à répondre à un appelle spécifique de la part de Dieu, nécessite un accompagnement. L’humilité qui nous conduit à contempler Jésus notre Maître qui s’est abaissé, doit nous permettre d’être capables de laver les pieds du prochain. La révision quotidienne qu’est un examen de conscience nous permettra de prendre beaucoup de conscience de notre vie.  La place de Marie qui est bien définie dans l’article 25 de notre constitution, nous donne la Vierge Marie comme modèle parfait d’une vie apostolique. Au terme de chaque enseignement, le Père nous laissait aller méditer sur la Parole de Dieu durant nos prières personnelles. A partir de 11h30, nous nous retrouvons de nouveau à la Chapelle pour la célébration Eucharistique. Dans les après midi, nous voici encore réunis pour la prière du milieu du jour (Nones). Nous revenons, à 18h 30, adorer Jésus au très Saint Sacrement. Ce moment d’adoration est très précieux où nous contemplons la gloire de Dieu et expérimentons sa sainte présence, car le Seigneur vient visiter son peuple. Après la bénédiction du père, nous concluons la journée par la prière des Vêpres.

Cette semaine consacrée à Dieu nous a permis de renforcer notre relation personnelle avec Lui. J’ai prié pour moi-même et pour ma vocation. J’ai aussi prié pour ma famille, pour mes formateurs qui œuvrent sans cesse pour nous donner une bonne formation humaine, spirituelle et intellectuelle. J’ai prié pour la paix dans nos différents pays. Bref, j’ai prié pour l’Église et pour le monde. C’était un moment de prière mais aussi de repos. J’ai pu lire deux livres spirituels très importants : L’imitation de Jésus et Dieu ou rien, Entretien sur la foi de Robert Cardinal Sarah avec Nicolas Diat. 

La retraite s’est merveilleusement terminée, mais rien n’est fini : la prière, le travail assidu et les études sont les activités de notre quotidien. Comment transformer merveilleusement le monde selon le dessein de Dieu. Sinon de répondre comme Jésus : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé» (Jn 4, 34a) et de prier.


Théophile KABRE, en 2e année de philosophie.

lundi 19 février 2018

Méditation 18-24 Février

Les relations humaines sont souvent caractérisées par des problèmes ou des conflits. Cette caractéristique est observée dans tous les domaines de la vie, même dans la vie religieuse. Mais le règlement de ces problèmes ou conflits n’a toujours pas été facile. Ainsi demeure-il des rancunes entre les personnes ; des rancunes que nous pouvons qualifier de guerre froide. De ce fait, l’homme décide de rompre automatiquement toute relation avec son prochain et prétend se relier à Dieu jusqu’à Lui faire des sacrifices. Eh bien ! Dieu aime en effet nos sacrifices. Mais Il veut d’abord et avant tout que règne l’unité entre nous, que nous nous réconcilions afin que notre sacrifice soit un sacrifice parfait et digne. Notre Seigneur Jésus-Christ nous invite en ces termes : « …lorsque tu vas présenter ton offrande à l’Autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère… ». C’est cette invitation à la réconciliation de notre Seigneur tirée de l’Évangile selon Saint Mathieu au chapitre 5, 24 qui fait l’objet de méditation que nous propose l’équipe Saint François d’Assise. En effet il s’agira pour chacun de nous de revoir ou de méditer sur ses relations quotidiennes avec son prochain en vue d’une conversion et de bénéficier des fruits en ce temps de carême. Et à toute personne de bonne volonté (de proche ou de loin), la vertu de la réconciliation est fondamentale pour bien bâtir une vie fraternelle épanouie, un foyer heureux ou une famille heureuse,… et surtout d’être digne des serviteurs du Christ. Que ce temps de carême soit pour chacun de nous une voie par laquelle nous transcendons (dépassons) les conflits vers une terre où règnent la paix, la réconciliation, le pardon, la charité et l’amour.

Bonne méditation à tous !!!   


Zachari Y. BONOU

Affaire de Mardi Gras



Le temps de carême est déjà là ! Cela, les étudiants de notre maison, en collaboration avec tout l’institut, l’ont signifié ce mardi 13 février, mardi dit gras. Cette journée où ‘’tout semble permis’’,  dans la mesure de conscience, a été célébrée dans la communauté des Fils de la Divine Providence (FDP), Don Orione, non loin de l’ISPP/ML. Tous les étudiants ainsi que les formateurs s’y sont retrouvés pour ‘’célébrer’’ ce jour qui annonce le carême chrétien. Diverses activités ont été menées au cours de cette soirée de déguisement : discours, chants, comédies, blagues, sketchs, playbacks, danses, récompenses… sans oublier le manger et le boire.

Cette soirée avait en effet pour but de montrer que les jours qui suivront devront être pris au sérieux, car ils constitueront le temps des épreuves, le temps de la tentation au désert avec le Christ. L’Église nous invite à bien vivre ce temps non seulement à travers des résolutions personnelles mais aussi suivant la prescription de l’Église Famille elle-même. Nous souhaitons donc à tous un bon et fructueux temps de carême. Qu’en ce temps de conversion et de pénitence, notre main gauche ignore ce que donne notre main droite ; ainsi, notre jeûne plaira au Seigneur qui, dans sa pitié, tournera vers nous son visage.




Grégoire GOUBA

Les anniversaires à la maison Lavigerie

Pourquoi fêtons-nous les anniversaires de naissance?

Au nombre des fêtes qui donnent aux hommes l’opportunité de peindre leur vie aux couleurs de la joie, nous comptons celles des anniversaires. Qu’il s’agisse d’anniversaire de mariage, de réussite académique, d’évènement historique ou celui de la naissance ; la dénomination commune « anniversaire », renvoie à l’idée de commémoration.                                     

Ainsi, un anniversaire est une célébration qui permet non seulement de se souvenir d’un évènement important mais aussi de le réactualiser comme pour y porter une attention particulière à ce qu’il signifie pour nous. Par là donc, l’importance d’un anniversaire est fonction de ce qu’il signifie pour nous ; et c’est ce qui donne la raison de le célébrer. Alors que signifie pour nous missionnaires d’Afrique un anniversaire de naissance ?

D’une façon générale, tout anniversaire de naissance signifie que la vie est sacrée   et qu’il en vaut la peine de la manifester par des réjouissances. La sacralité de la vie se trouve dans le fait qu’elle est unique, irremplaçable et qu’elle est le fruit de l’amour de Dieu par lequel elle retrouve toute sa valeur.  C’est donc par le sens que nous avons de la sacralité de la vie que la société des missionnaires d’Afrique en général et la maison de formation, Maison Lavigerie de Ouagadougou en particulier, accordent une place importante aux célébrations des anniversaires de naissance dans le programme communautaire.

Dans un  sens particulier, les anniversaires entrent dans le cadre de notre vie communautaire parce qu’en plus de la sacralité de la vie, ils signifient pour nous que celle-ci n’a de sens que dans la relation avec les autres ; laquelle relation doit être alimentée par une communion fraternelle. C’est donc dans l’idéal de la communion que la célébration des anniversaires de naissance trouve son importance. Ainsi partageons-nous nos joies d’abord, à travers une prière d’action de grâce au Seigneur pour la vie de nos frères et ensuite à travers une agape accompagné de sons musicaux. Nous pensons aussi qu’en fêtant avec eux, nous nous joignons à toute la famille biologique de laquelle chacun provient.  

Les anniversaires de naissance sont célébrés de façon solennelle une fois par mois.  La toute première célébration de l’année académique 2017-2018 a eu lieu le samedi  23 octobre 2017 avec six frères à l’honneur.




Marc SIDIBE

dimanche 18 février 2018

Le Travail Manuel



Le Grand Séminaire des Missionnaires d’Afrique / Maison Lavigerie est un centre de formation dans la perspective de devenir Prêtre ou Frère Missionnaire. Dans ladite maison, diverses activités sont menées à titre de formation et surtout de formation holistique. Nous avons entre autres la prière, l’étude, le sport, l’apostolat, etc. Toutes ces activités participent à la bonne marche de la formation et l’équilibre de tous.

L’une des activités les plus importantes de la maison est le travail manuel  en ce sens qu’il est indispensable pour la vie communautaire. Les jours et heures destinés à cette activité sont les lundis et les jeudis de 16h30 à 17h45.Comme son nom l’indique, c’est un travail, mais un travail qui est manuel ; c’est-à-dire un travail qui se fait avec la main. Dans la plupart des maisons de formation, il est plus connu sous l’appellation ou l’abréviation ‘’TM’’. Le TM à la Maison Lavigerie englobe  beaucoup d’activités.  Nous pouvons noter l’aménagement des différents lieux et bâtiments de la maison sans oublier ceux de l’institut de formation académique que cette maison abrite en son sein. Ce sont la chapelle, le réfectoire, l’infirmerie, la salle informatique, la bibliothèque, les salles de classes… Les travaux récurrents sont le nettoyage de la cour du séminaire, l’arrosage et l’entretien des arbres ainsi que du jardin, l’entretien du cimetière, le nettoyage du clapier et du chemin de croix, et le ramassage de bois. Comme toutes les autres activités, le TM est organisé. Il y a un ‘’maître’’ du TM et c’est à lui que revient la charge de l’organisation du TM. Le maitre du TM nomme ses confrères dans l’un ou l’autre des différents travaux ci-dessus énumérés. 

Sans s’en douter, le TM a beaucoup d’avantages. C’est d’abord un exercice à l’obéissance, car on doit accepter la nomination avec joie, sans récriminer. Ensuite, le travail manuel est une activité communautaire et le temps qu’il dure permet aux uns et aux autres d’ouvrir un espace de causerie pour partager leurs expériences vécues dans quelque domaine que ce soit. Il permet à toute la communauté de se rencontrer même si c’est en de petits groupes. Le TM contribue également au maintien de notre organisme car c’est un exercice physique à l’exemple du sport. En acceptant de faire le TM, les séminaristes apportent ainsi leur contribution à la maison et aident à l’évolution de la communauté. Ils répondent ainsi à l’appel de Jésus dans l’évangile selon Matthieu : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement, » (Mt 10, 8) car c’est bien cet effort de don de soi que tout le monde fait pendant le TM. Le temps du travail manuel est aussi un moment de création et de valorisation des talents cachés des séminaristes. Aussi, il peut par moment contribuer à la vie spirituelle à travers la contemplation de la nature ou un feedback de notre vie.


Le travail manuel comme toute autre activité nécessite certaines valeurs, notamment l’humilité, la patience, la générosité, la détermination, la ténacité, le courage, la ponctualité, la discipline, l’obéissance et j’en passe. Respecter ces valeurs nous donne d’être épanouis dans le TM. Nous devons donc éviter tous les vices comme la paresse et le découragement, qui peuvent entraver le bon déroulement du TM. Mais l’homme étant imparfait, lorsque surviennent ces défauts, nous devons nous encourager et nous entraider mutuellement. 


Léonard OLADE


mercredi 14 février 2018

Meditation 11-17 Février

Chers frères en Christ, à quelques jours du temps de carême qui est un temps de prière, de jeûne et d’aumône, l’équipe sainte Thérèse de l’enfant Jésus, nous propose comme thème « quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite.» En effet, l’aumône pour un Chrétien, est un geste qui s’adresse à des personnes que nous rencontrons. Cela peut être un nécessiteux, une veuve, un orphelin. Ainsi, pour le Pape François « elle devrait porter en soi la richesse de la miséricorde.» Dieu exige une prévenance particulière à l’égard des pauvres et nous devons être capables de nous arrêter pour écouter une personne qui nous demande de l’aumône dans les yeux comme la figure du vieux Tobie dans l’Ancien Testament. Cependant, nous ne devons pas vider ce geste de son contenu. Elle ne doit pas être faite pour être remarquée ou être louée par les hommes. Elle ne doit pas être non plus un bon débarras. Ainsi, Jésus nous demande aujourd’hui d’accomplir ce geste dans le secret ou Dieu seul voit et comprend la valeur de notre acte.

              Prions le Seigneur qu’au cour de ce temps de carême, nous soyons des hommes charitables car comme nous l’enseigne l’Eglise notre mère, nous avons plus de joie à donner qu’à recevoir.

                                                                       Bon temps de carême


Daniel SISSOKO

Le Carnaval


Traditionnellement, le Carnaval, par opposition au Carême, est une période de licence joyeuse pendant laquelle les règles de la vie normale sont temporairement suspendues. C’est le « monde à l’envers » où règne la négation du quotidien : les tabous et les interdits sont suspendus, tous les excès sont permis. La ripaille et une certaine licence des mœurs sont des éléments fondamentaux des réjouissances du Carnaval.

dimanche 11 février 2018

RETRAITE avec Père Théophile CAERTE

La semaine du 27 janvier 2018 au 03 février 2018 est marquée par deux grandes retraites. Une dans notre maison de formation (Maison Lavigerie) pour les séminaristes de la 1ère et de la 2ème année de philosophie et celle des séminaristes de la 3ème année à KOUBRI, dans la maison des Moniales bénédictines. Saint Ambroise disait que « le bavardage ressemble à un bassin lézardé incapable de garder les paroles reçues.» Il est donc important de garder le silence en vue de bien écouter ce que l’on dit ou ce qu’on nous demande de faire.  C’est dans cette perspective que s’inscrivent nos deux grandes retraites. Après avoir passé quatre mois d’études, bien sûr sanctionné par un examen, il est nécessaire de faire un silence en vue de renter en communication avec Le Seigneur. Il était alors question pour nous de vivre toute la semaine dans le silence dans la méditation et dans la prière. Ici nous allons nous intéressés à la retraite de la 1ère et de la 2ème année.


 
Cette retraite a été animée par le Père Théophile CAERTE. Le Père Théophile est de nationalité belge, il est de la congrégation des Pères blancs, missionnaire depuis 50 ans. Il est actuellement en mission au Togo depuis 06 ans à Atakpamé plus précisément dans la Paroisse Notre Dame D’Afrique de Talo. Il est l’un des fondateurs de la Société des Missionnaires d’Afrique (Pères blancs) au Togo à Talo. Il est âgé de 75 ans, ce qui fait qu’il est  en partance pour la retraite. Son entretien avec les séminaristes durant cette semaine à été donc basé surtout sur le partage de sa longue expérience dans la vie missionnaire. Nous aurons à cet égard à vous présenter en bref le partage du Révérend Père Théophile CAERTE.

La prière : c’est le moyen le plus approprié pour rentrer en contact avec Dieu, nous exprimons notre amour pour Dieu à travers la prière. Les grâces de Dieu ne s’obtiennent que par la prière. Ainsi selon le Cardinal Charles Lavigerie, « la prière doit être pour le missionnaire la respiration de son cœur. Parmi toutes les activités apostoliques qu’on peut mener, la prière est la première.» La prière doit être la priorité des priorités pour un missionnaire. Il est donc nécessaire de bien s’organiser pour prier. Ainsi, on ne prie pas quand on a le temps, mais on prend du temps pour prier.

Cette exhortation n’est pas destinée seulement aux missionnaires ou aux consacrés, mais aussi à toute personne de bonne volonté qui veut bénéficier des grâces de Dieu

La vie communautaire : le Cardinal Charles Lavigerie, en envoyant ses pasteurs en mission les exhortait en ces termes : «  jamais deux, toujours trois ». C’est l’une des caractéristiques de ses missionnaires (Pères blancs). Selon lui en effet deux personnes ne forment pas une communauté, il faut nécessairement trois personnes pour une communauté solide. Ce que ces trois personnes ont de commun c’est la même vocation, le même amour pour le Christ. Les missionnaires d’Afrique forment une communauté de vie apostolique. Et leur mission c’est d’être témoin de la Bonne Nouvelle, témoigné du Christ partout où ils sont envoyés. Pour ce fait ils doivent former une communauté unie. Les membres de la communauté doivent travailler ensemble, prier ensemble et individuellement. En vue de bien mener une vie communautaire épanouie, chaque membre devrait cultiver l’obéissance, l’humilité. Jésus-Christ lui-même fut un bon exemple à ce sujet. En effet, le Christ Jésus, « Lui qui est de condition divine n’a pas revendiquer son droit d’être traité comme l’égale de Dieu mais il s’est dépouillé prenant la condition d’esclave… » (Ph 2, 6-11). Nous sommes tous baptisés et nous avons donc la même dignité. Nous devons nous obéir les uns les autres. Nous sentir petit parmi les autres. Il est aussi important de pratiquer l’altruisme et être responsable.

Zachari Yao BONOU 



                                 


Thème: SI NOUS MOURRONS AVEC LE CHRIST, AVEC LUI NOUS VIVRONS

  " Si nous mourrons avec le Christ, avec lui nous vivrons " Chers frères, Pas à pas nous avançons vers la grande célébration Pa...