mercredi 11 avril 2018

Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur à la Maison Lavigerie




« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le roi d’Israël » (Jn 12, 13). Voici la parole que chantait la foule lorsqu’elle avait appris que Jésus arrive à Jérusalem. Joint à cette chanson,  la foule tenait en mains des branches de palmier, certains d’entre elle étendirent les manteaux sur le chemin du Seigneur pour magnifier son règne et témoigner de sa Seigneurie. L’Église suit jusqu’à aujourd’hui ce rite longtemps daté, pour maintenir et en même temps se souvenir des évènements de la vie passée du Sauveur.  C’était la même chose que nous avons fait dans notre maison. Les branches de palmier en mains, nous chantions : 1. Lumière des hommes ! Nous marchons vers toi Jésus Christ Fils de Dieu ! Tu nous sauveras……….. 2. Ozana David Biiga ye Ozana Weng Biiga paampègre, ………  3. Tous les peuples battez les mains, Acclamez Dieu par vos cris de joie.

            Comme d’habitude, le dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur  est la célébration que l’Église Catholique organise pour annoncer la résurrection du Messie. Cette fête est toujours célébrée une semaine avant Pâques. Elle fait partie d’un des évènements mémorables de notre Seigneur Jésus-Christ.  Cette  célébration a eu lieu cette année, le dimanche 25 mars 2018 sur tout le territoire où le Christ est connu selon la foi catholique. La Maison Lavigerie a aussi organisé cette fête selon ses possibilités pour témoigner de l’événement.


Il faut premièrement dire que les programmes ont commencé  à  7h00 comme les heures de la messe des autres dimanches. Le prêtre célébrant du jour est l’assistant provincial, le père Delphin avec trois autres confrères : le père Evariste, le père Yago et l’Abbé Blaise. Dès 6h55, ils étaient présents avec l’assemblée devant la grande salle pour la première partie de l’ordre du jour. Après une brève homélie sur l’entrée messianique à Jérusalem, les étudiants et les fidèles ont suivi les pères en procession vers la chapelle pour la suite de la grande messe.

Père Delphin
Le père Delphin nous fait comprendre simplement et spécialement deux réalités de la fête : l’entrée de Jésus à Jérusalem et l’annonce de sa Passion.  La plupart des prophètes ont été tués à Jérusalem ; Jésus, conscient de cette réalité ne s’est pas réservé pour y aller mourir, puisqu’il est venu pour faire la volonté du Père. Il a bien su que c’est là où il sera livré aux grands prêtres de la Loi et être crucifié, mais il accepte ouvertement cette humiliation pour le salut de l’humanité. C’est pourquoi dans certains commentaires bibliques, il est dit que Jésus regardant de loin Jérusalem, a pleuré sur la ville pour le fait qu’on avait y martyrisé beaucoup des messagers de Dieu. Homme qu’il était, Jésus a embrassé froidement cette souffrance, car selon la volonté de son Père, c’est à Jérusalem où tout sera accompli.

Une troisième réalité que nous pouvons encore ajouter aux deux autres citées plus haut, est la consubstance de Jésus. La fête des Rameaux mentionne d’une manière ou d’une autre, l’état de Jésus à la fois homme et à la fois Dieu. Dans ses paroles, le Christ a exprimé le désir humain, dans la mesure du possible de renoncer à l’accomplissement de sa mission. Il dit : « Mon âme est triste à en mourir » (Mc 14, 34). Il ajoute : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » (Mt 26,42). Seul l’être en chair peut solliciter cette possibilité de fuir la souffrance. Mais, dans la prière Jésus a retrouvé la force spirituelle qui l’a aidé à aller au-delà de sa volonté.

Il nous revient aussi d’accepter les souffrances, les injures et toutes les humiliations qui peuvent témoigner de notre vie chrétienne. Il nous est nécessaire aussi d’accorder une place importante à la prière pour pouvoir mener une vie toute particulière et habitée par l’Esprit pour trouver la force de dominer les tentations dans les faiblesses. Cette force spirituelle maintiendra toujours notre esprit de façon ardente pour la maîtrise de soi en face de ce qui est charnel. 

L’exemple de Pierre, Jacques et Jean nous témoigne des répercutions de cette sécheresse spirituelle. En ses derniers moments, lorsque Jésus les amène avec lui sur la montagne de Gethsémani, ceux-ci avaient passé tout le temps à dormir en laissant le Seigneur seul en prière.  Voilà en quelque sorte ce que nous avons retenu de l’enseignement de la fête des Rameaux et de la Passion du Seigneur. Que Dieu le père de la miséricorde continue à tourner son regard d’amour sur nous pour pouvoir témoigner de ces richesses spirituelles dans nos différents lieux de la mission. Ainsi, la célébration de l’entrée messianique à Jérusalem prend fin à 08h50 avec la bénédiction finale du père Delphin.
                                                                                    

                                                                                              Benjamin EGAH  


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Six jours avant la fête de la Pâque juive, Jésus vient à Jérusalem. La foule l’acclame lors de son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur.
C’est en mémoire de ce jour que les catholiques portent des rameaux. Ces rameaux, une fois bénis, sont tenus en main par les fidèles qui se mettent en marche, en procession : marche vers Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ.
La foule nombreuse venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem ; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Ces paroles sont chantées comme antienne d’ouverture au lieu où les fidèles se sont réunis : après une brève allocution, le célébrant bénit les rameaux et l’on lit le récit évangélique de l’entrée messianique de Jésus avant de se rendre en procession jusqu’à l’église.
La tradition chrétienne veut que l’on emporte, après la messe, les rameaux bénits, pour en orner les croix dans les maisons : geste de vénération et de confiance envers le Crucifié.

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