mardi 27 novembre 2018

Hommage à Lavigérie




Quand je vois ces hommes et ces femmes venus du nord, du sud, de l’est et de l’ouest pour se retrouver au cœur d’un même continent,
Quand je vois ces hommes et ces femmes aux couleurs rouge, jaune, noire, qui forment un arc-en-ciel pour annoncer le beau temps aux habitants du berceau de l’humanité,
Oui, c’est l’idée d’un homme qui a su s’ouvrir au Saint Esprit.

Quand je vois  ces hommes et ces femmes venus avec leurs pierres précieuses pour construire cet édifice familial,
Quand je vois ces hommes et ces femmes briser le mur des préjugés pour se ménager un espace de rencontre, 
Oui, c’est l’idée d’un homme qui a su s’ouvrir au Saint Esprit.

Quand je vois ces hommes et ces femmes dont l’habit qui certes, ne fait pas le moine mais fait l’apôtre,
Quand je vois ces hommes et ces femmes nouer le tablier pour servir les oubliés de la société,
Oui, c’est l’idée d’un homme qui a su s’ouvrir au Saint Esprit.

Quand je vois ces hommes et ces femmes qui, armés du marteau de zèle, brisent les pierres d’achoppement dans leur cheminement,
Quand je vois ces hommes et ces femmes qui, mus par l’amour du Christ, bravent l’hostilité des indigènes en les aimant,
Oui, c’est l’idée d’un homme qui a su s’ouvrir au Saint Esprit.

Quand je vois ces hommes et ces femmes si faibles mais fort de Dieu,
Quand je vois ces hommes et ces femmes mourir et laisser de leur cendre une germe de charité,
Oui, c’est l’idée d’un homme qui a su s’ouvrir au Saint Esprit.

Né le 31 Octobre 1825 à Huire en France, cet homme grandit dans une famille chrétienne catholique de laquelle il reçoit une éducation religieuse,                                                                                                          

Et déjà son enfance est marquée par des signes d’une vocation au sacerdoce. 
Oui, on pouvait le voir jouer au clerc entrain de dire la messe et de confesser.

Le sacrement de confirmation va l’aider à enraciner sa vocation jusqu’à prendre une décision de s’engager dans la prêtrise.    
Il devient par la suite prêtre et occupe successivement les fonctions de professeur d'histoire et de discipline ecclésiastique à la Sorbonne en 1854 et directeur de l’œuvre des écoles d’orient en 1856.

Nommé évêque d’Alger en 1869, il est frappé par la famine et le choléra qui y fait des enfants orphelins.
De là va naitre son projet de fonder une société d’hommes missionnaire en 1868 et une société de femmes missionnaires en 1869.

Oui, cet homme était sensible aux souffrances de ces semblables et ne laissait aucune injustice régner. On peut ainsi l’entendre crier haut et fort :
« Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger. Je suis homme. L’injustice envers d’autres hommes révolte mon cœur. Je suis homme. Les cruautés contre un si grand nombre de mes semblables ne m’inspirent que de l’horreur. Assez de sang, assez d’enfants enlevés à leur mères, assez d’hommes arrachés à leur villages, à la paix du foyer domestique ».

Ce cri de cœur marque sa grande campagne de lutte contre l’esclavage lancée en 1888.

Il meure le 26 Novembre 1892.
Mais comme le dit Birago Diop « Les morts ne sont pas morts ».
Oui, Cet homme au regard lointain,
Cet homme au cœur si grand,
Cet homme qui a su s’ouvrir au Saint Esprit,
Oui, nous le portons là, toujours vivant dans nos cœurs,
Cet homme,
Charles Martial Allemand Lavigerie,

Il fut le fondateur de la Société des Missionnaires d’Afrique et des Sœurs missionnaires Notre Dame d’Afrique.                                                                                              

Fabrice YAO

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