mercredi 8 avril 2020

Historique du Mardi gras et du carnaval.


L'humour en temps de crise:

 Lecture du livre des séminaristes.

En ces jours-là, le supérieur habitera sous le même toit avec le formé. La jeune postulante se couchera près du séminariste. Les aspirants et les aspirantes, les postulants et les postulantes, les novices des deux genres habiteront tous ensemble, feront tout ensemble et le nom du Seigneur sera béni. Le supérieur et la supérieure auront même chambre. Le recteur et la maîtresse des novices travailleront toujours dans le même bureau. Ils auront tous deux un seul matelas en commun. Acclamons les séminaristes !

Nous sommes tous rassemblés pour fêter ensemble le Mardi gras, un évènement tant attendu par ceux qui l’ont déjà vécu et qui veulent le revivre ; un évènement suscitant la libido dominante de ceux qui ne l’ont pas encore vécu. Toutefois, il convient avant tout et pour mieux entrer dans la chose même, de savoir ce que c’est que le Mardi gras et de connaître le sens dont il est porteur. Qu’est-ce que le Mardi gras ? Pourquoi Mardi gras ? D’où est originaire la fête du Mardi gras ? D’où vient la tradition du carnaval rattachée à Mardi gras ? Que mange-t-on à Mardi gras ?

L’origine du Mardi Gras remonte au temps des Romains. La fête romaine s’intitulait les Calendes de mars. En effet, les Romains célébraient le réveil de la nature par des rites agraires. A cette occasion, les interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés. C’est l’origine lointaine. Cependant, l’origine du Mardi Gras est catholique. La fête du Mardi gras est une fête d’origine catholique qui précède le mercredi des cendres. En 1094, la fête était déjà mentionnée dans une charte du doge Faliero à Venise, et en 1269, le Sénat prescrivait que l’on considère la veille du Carême comme jour de fête. Ainsi dit, Mardi gras est un jour d’abondance et de joie qui précède le mercredi des cendres. Mais, ce n’est pas une fête liturgique. Vous ne verrez pas cette fête inscrite sur le calendrier liturgique. Fixé à la veille de l’entrée en Carême, le Mardi gras se présente comme le dernier jour de répit avant une longue période de jeûne de de prière. C’est un temps de divertissement, de réjouissance qui répond au besoin d’oublier les soucis de la vie de tous les jours avant la période austère du Carême. Il distrait l’individu de ses préoccupations et de son existence bien réglée. Mardi gras est appelé ainsi par contraste avec le carême où jadis l’alimentation ne devait être ni carnée, ni graisseuse. C’était le dernier jour où l’on mangeait gras, c’est-à-dire la viande, le poulet, des œufs et des graisses. Alors pour écouler les stocks de nourriture, pouvant se perdre d’ici Pâques, la tradition veut que l’on confectionne non seulement des gâteaux, des crêpes et de beignets mais aussi que l’on fasse du yaourt et du dêguê. Qu’en est-il du carnaval ?

Il est à souligner que le carnaval s’impose comme l’évènement majeur de cette journée du Mardi gras. Carnaval vient du Latin carne vale, ce qui signifie « adieu à la chair ». C’est dans les communes indépendantes d’Italie que serait né le carnaval tel que l’on le connaît aujourd’hui. Notamment à Venise : dès le XIè siècle, la période précédant le Carême donne lieu à des célébrations encouragées par les autorités, qui y voient une occasion de renforcer l’esprit civique. Les masques apparaissent au XIIIè siècle, renforçant le sentiment d’anonymat et permettant certaines outrances comme l’inversion des rôles sociaux. Une journée durant, les esclaves se comportent comme leurs maîtres et les maîtres servent les esclaves. De son côté, l’Eglise, après avoir réprouvé le carnaval, a fini par le tolérer, y voyant un exutoire pour la population, lui permettant ainsi de respecter les règles tout le reste de l’année.

Bonne fête à nous tous et fructueux temps de Carême !  


Serge SAWADOGO                                                                                     

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