samedi 8 décembre 2018

La vie de Jean-Marie-Baptiste Vianney


« Ceux qui sont conduits par le Saint – Esprit ont des idées justes. Voilà pourquoi il y a tant d’ignorants qui en savent plus long que les savants »   Le curé d’Ars

Nous avons choisi dans notre équipe de vie en cette année de vivre selon saint Jean-Marie-Baptiste Vianney de par sa vie réellement consacrée au Seigneur et son amour pour la mission.

Né le 8 mai 1786 à Dardilly, dans une famille de cultivateurs, Jean-Marie-Baptiste Vianney est le quatrième enfant de Matthieu Vianney et de Marie Beluse. Il connaît une enfance marquée par la ferveur et l’amour de ses parents. Il sera plus tard célèbre dans le monde entier sous le nom de Curé d’Ars.

Certes, élevé par des parents très chrétiens, il donna de bonne heure les signes d’une réelle piété. Mais rien d’abord ne le distingua des autres garçons de son âge. Il réussit vite, cependant, à dompter la vivacité de son caractère et sa mère, qui était une femme de tête et de cœur, l’y aida fortement. Elle finit même par le donner en exemple, car il « savait obéir ». Et parfois elle lui disait, comme si elle avait été prévenue par un mystérieux avertissement : Vois-tu, mon petit Jean-Marie, si je te voyais offenser Dieu, cela me ferait plus de peine que si c’était un autre de mes enfants !

Plus tard, le curé d’Ars n’oublia jamais tout ce qu’il devait à sa mère. « La vertu, affirmait-il, passe du cœur des mères dans le cœur des enfants ! » Il ajoutait, avec un accent d’une telle conviction qu’il impressionnait ses auditeurs : Un enfant ne doit pas pouvoir regarder sa mère sans pleurer.

Il commence à 20 ans à se préparer au sacerdoce auprès de l’abbé Balley, Curé d’Écully. Les difficultés vont le grandir : il navigue de découragement en espérance, va en pèlerinage à la Louvesque, au tombeau de saint François Régis.

Il est obligé de devenir déserteur lorsqu’il est appelé à entrer dans l’armée pour aller combattre pendant la guerre en Espagne. Mais l’Abbé Balley saura l’aider pendant ces années d’épreuves. Ordonné prêtre en 1815, il est d’abord vicaire à Écully.

En 1818, il est envoyé à Ars. Là, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se sent pauvre devant la mission à accomplir, mais il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat : « La Providence »et prend soin des plus pauvres. Statue curé d’Ars Très rapidement, sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur.

Assailli par bien des épreuves et des combats, il garde son cœur enraciné dans l’amour de Dieu et de ses frères ; son unique souci est le salut des âmes. Ses catéchismes et ses homélies parlent surtout de la bonté et de la miséricorde de Dieu. Prêtre se consumant d’amour devant le Saint-Sacrement, tout donné à Dieu, à ses paroissiens et aux pèlerins. Sa pauvreté n’était pas feinte. Il savait qu’il mourrait un jour comme « prisonnier du confessionnal ».
Il avait par trois fois tenté de s’enfuir de sa paroisse, se croyant indigne de la mission de Curé, et pensant qu’il était plus un écran à la bonté de Dieu qu’un vecteur de cet Amour. La dernière fois, ce fut moins de six ans avant sa mort. Il fut rattrapé au milieu de la nuit par ses paroissiens qui avaient fait sonner l’alerte. Il regagna alors son église et se mit à confesser, dès une heure du matin. Il dira le lendemain : « j’ai fait l’enfant».

Le jeudi 4 août1859, à deux heures du matin, Jean-Marie-Baptiste Vianney rend son âme à Dieu sans agonie. Enfin, il dort du sommeil espéré. Depuis quarante et un ans et cinq mois, il est le curé d’Ars.

Lors de ses obsèques, la foule comptait plus de mille personnes, dont l’évêque et tous les prêtres du diocèse, venu entourer celui qui était déjà leur modèle.Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, patron des prêtres de France. Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus), il sera proclamé en 1929 patron de tous les Curés de l’univers. En 2010, une Année Sacerdotale fut déclarée par le Pape Benoît XVI pour toute l’Église, sous l’égide du Saint Curé.
Aujourd’hui Ars accueille 550000 pèlerins par an et le Sanctuaire propose différentes activités. Un séminaire a été ouvert en 1986, qui forme les futurs prêtres à l’école de Monsieur Vianney. Car, Là où les saints passent, Dieu passe avec eux !

Sources: -MICHEL DE SAINT PIERRE, La vie prodigieuse du Curé d’Ars, éd. Bonne Presse, Paris, 1959


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